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J de ma sœur _avecle prince de Lorraine, et ay deliberé de dresser un J escadre de galeres sur la mer de Levant pour en assister mes amys aux occasions qui se presenteront. Continues à me donner advis de C ce qui se passera, si vous demeurés plus longtemps par delà. Je prié Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript et Monoeaux, le 1°" jour d’octobre 1598. I J . H.ENRY. A — S [1598. —— 2 t)ClI’OBBE.l_ Cop. -i— B. N. Suppl. fr. Ms. l009 li. (D’après Fautographe qui était. dans le cabinet Joly . ' U U de Fleury.) . U i V [A M. DE ROSNY.] U Mons" de Rosny, Celle—cy sera la response à la vostre du 1*** de
- celui-cyl. Je trouve fort bon l’advis que vous me proposés, de mettre
A des impositions sur les rivieres de Somme, Seine, Loire, Charente, _ Dordogne, Garonne et autres, à l’instar de eelle de Garonne., Voyés , le moyen qu’il y aura de les establir, et proposés-le au conseil, et ne craignés point, de mon costé, que je ne me rendisse a ce qui sera une fois resolu pour le bien de mon service. Je despescberay aujourd’huy à Sainet#Bonnet le comptant de sept mil escuzdont vous m’escripvé_s. Je trouve `bon, que le .s‘ de Bragelongne, aux payemens qu’il fera i faire en Auvergne, prefere mon nepveu 2 aux Suisses ; car cest .le seul moyen qu’il a de 'demeurer prés de moy et de ne luy donner subject de_vouloir retourner pour brouiller. Voyez m' Zamet,.et conclues avec luy touchant les quarante mil escuz destinez en Bre- tagne pour mes hastimens ; car aultrement tous mes ateliers s’en vont abandonnez. Pour ceulxfdes Estats, en leur faisant payer les vingt mil ` escuz qui leur restent dus du premier paiement, j'espere que nous _serons `quittes du reste : et sur cela j’ay commandé à im'. de Villeroy de vous parler. A .Dieu, Mons' de Rosny? - . u ' HENRY. ' ’ Voyez ci-après lainote 2 sur lalettre du 6 octobre, 1". i ' 2 Le comte <l'Auvergne, bâtard de Charles IX. _
