Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 2, 1892.djvu/293

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
281
THÉORIE DE M. MALLARD

Soit le rapport des axes :

ou comme :

Si nous cherchons le lieu des points tels que sera une variable réelle, liée à par une relation homographique. Nous venons de voir que, quand varie de à le point décrit un cercle. Ce cercle passera par les points et précédemment définis (fig. 41). En effet, ces points représentent des vibrations circulaires, dont les axes ont une direction indéterminée.

Si nous laissons c’est-à-dire si nous nous donnons la forme de l’ellipse et que nous fassions varier c’est-à-dire l’orientation de cette ellipse, est encore une variable réelle liée à par une relation homographique. Le point décrit encore un cercle.

Si nous prenons le cercle passera par ces points et ces points correspondent à des ellipses ayant leurs axes dirigés suivant les axes de coordonnées : l’ellipse est égale à l’ellipse mais elle a tourné de 90°. Par raison de symétrie, doit être un diamètre. Comme d’autre part

les deux cercles et se coupent orthogonalement.