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des humeurs.

gasme ; en général, il n’y a pas orgasme (Aph. i, 22). Les humeurs qu’il faut évacuer, les évacuer du côté où elles tendent le plus, par les voies convenables (Aph. i, 21). Juger les évacuations, non par la quantité, mais suivant qu’elles sortent telles qu’il convient et qu’on les supporte bien ; et, s’il le faut, affaiblir ou causer la syncope (Aph. i, 23), jusqu’à ce que vous ayez obtenu le résultat que vous voulez atteindre ; et, si alors il faut encore quelque chose, se tourner d’un autre côté, dessécher, humecter, opérer la révulsion jusqu’au point où le malade y suffira ; on en jugera aux signes suivants : ce qui est sec deviendra chaud, ce qui est humide deviendra froid ; les purgatifs produisent un effet contraire ; c’est là ce qui arrive généralement. Dans les jours impairs, les évacuations se font par le haut, si les périodes et la disposition de la maladie amènent aux jours impairs les redoublements. Dans les jours pairs c’est en général par le bas ; et de cette façon il y a soulagement, même quand le mouvement est spontané, si les périodes amènent les redoublements aux jours pairs. Mais, dans un ordre inverse, les évacuations se font par le haut aux jours pairs, par le bas aux jours impairs. Toutefois cela est rare ; et cette constitution est d’une solution plus difficile. Les maladies qui se prolongent sont soumises à la même règle, par exemple, celles qui vont au treizième et au quatorzième jour ; le treizième par le bas, le quatorzième par le haut, circonstance avantageuse pour la crise ; de même au vingtième jour, excepté quand les évacuations se portent vers le bas. Il faut souvent évacuer, et cela, non pas près de la crise, mais loin ; rarement dans les maladies aiguës il importe de provoquer de grandes évacuations (Aph. i, 24).

7. En général, quand il y a sentiment de brisure dans les fièvres, les dépôts se font surtout aux articulations et vers les mâchoires (Aph. iv, 31 ; Ép. vi, 7, 7), près des lieux affectés