Page:Histoire de Notre-Dame de France - Adrien Nampon (1868).djvu/24

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nais, l’Œuvre n’a rencontré partout qu’encouragement, félicitation, sympathie généreuse.

Dès 1846, pendant que le P. de Ravignan préparait à Vals ses belles conférences pour Notre-Dame de Paris, ce vénéré Père, émerveillé de notre site, essaya de persuader à Mgr Darcimoles, d’élever sur la crête de Corneille une statue à la Mère de Dieu. Une dame anglaise, qui s’occupait à Paris de l’instruction religieuse des anglicanes en voie de conversion au catholicisme, lady Murray, interrogea par écrit le P. de Ravignan sur la part qu’il avait prise à cette belle œuvre. Le Père lui répondit sur un petit billet qu’on garde dans nos archives : Il est vrai : une première idée fut suggérée, il y a déjà bien des années, par votre pauvre serviteur… ; mais Mgr Darcimoles en avait assez de la reconstruction de la cathédrale. Le diocèse du Puy devait le céder bientôt à l’église métropolitaine d’Aix. Il ne crut pas pouvoir donner suite à cette proposition, qu’un autre orateur devait reprendre dans des conditions plus favorables.

Ce succès était réservé à M. l’abbé Combalot, orateur et écrivain, qui excelle à revêtir de grandioses images les pensées religieuses. En 1850, il fut invité à prêcher la retraite à notre clergé. À cette époque, le Puy avait pour évêque Mgr de Morlhon, appelé à succéder à Mgr Darcimoles par sa nomination du 5 décembre 1846 et sa prise de possession en 1847. Neveu de Mgr de Morlhon, mort