Page:Histoire de Notre-Dame de France - Adrien Nampon (1868).djvu/25

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archevêque d’Auch, issu d’une des plus anciennes et des plus nobles familles du Rouergue, ce pieux Prélat, né le 18 décembre 1799, était prédestiné à devenir, selon le mot de Pie IX, l’Évêque de la Grande-Madone. MM. les vicaires capitulaires ont interprété la pensée de tous ceux qui l’ont connu, quand ils ont loué, dans leur mandement, sa tendre piété, son zèle ardent, sa généreuse charité, sa libéralité inépuisable, l’ineffable bonté de son cœur. Bon sans faste, généreux jusqu’à l’entier épuisement de ses ressources, on a dit de lui qu’il se montrait jaloux d’un seul droit : celui de tout donner avant de demander la plus légère obole. Longtemps indécis sur le meilleur parti à prendre, acceptant volontiers un conseil, il marchait dès qu’il se sentait appuyé par l’opinion, et se montrait constant, prudent et suivi dans ses entreprises. Plein de saints désirs pour le bien de son diocèse, il ne savait pas résister à une noble et généreuse inspiration, et son concours était acquis d’avance à toute bonne œuvre ; s’il se montrait timide ou irrésolu, c’était surtout quand il fallait demander aux autres ou punir. L’abbé Combalot n’eut pas de peine à l’engager à entreprendre une œuvre si bien faite pour l’époque et le pays, et qui devait devenir une des gloires de son épiscopat. Avec son autorisation, le puissant orateur profita du concours du clergé et des fidèles rassemblés, le vendredi 27 juillet, à Notre-Dame, par la rénovation des promesses cléricales, pour lancer