Page:Histoire de Notre-Dame de France - Adrien Nampon (1868).djvu/51

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Dans sa Description géognostique des environs du Puy, M. Bertrand avait dit (p. 112 et 113) : « C’est à la direction verticale de leurs fissures et à la solidité de leurs brèches que Corneille et les rochers de Cheyrac doivent leur conservation… Chaque masse de brèche actuellement existante porte en elle-même ou dans la nature du sol sur lequel elle repose le principe de sa conservation »

Quand on considère le rocher des côtés du nord et du nord-ouest, il apparaît comme une masse aussi compacte que solidement plantée, sans altération, sans fissure, s’élevant verticalement de la base au sommet, et susceptible de porter un poids quelconque. Du côté du midi, l’action des vents, l’infiltration des eaux, les coups de mine imprudemment employés à d’autres époques pour l’extraction de la pierre ont amené des dégradations qui peuvent trouver leur remède dans le monument lui-même et les travaux d’art qu’il rend nécessaires. Nous verrons plus tard la solidité du rocher remise en question, soumise à une expertise nouvelle et la question résolue par la plus haute autorité administrative, comme elle l’avait été six ans auparavant par la Sous-Commision d’architecture.

La Sous-Commission des arts formula sa pensée sur le type à choisir, par l’organe du P. Ducis. Il établit que le type le plus constamment employé dès les premiers âges de l’Église, était celui qui représentait la Vierge-Mère avec l’Emmanuel, son