Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/104

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Et elle se laissa tomber presque évanouie dans les bras d’Edmond La Roche.

La jeune dame lui fit respirer des sels.

— Ne tremblez pas ainsi, mademoiselle, revenez à vous.

L’étudiant soutenait Rosine dans ses bras.

— Oh ! madame, dit-elle en rouvrant les yeux, je suis bien coupable ; pardonnez-moi !… Si j’avais su…

Elle se détacha tout à fait d’Edmond.

— Maintenant, je sens que j’aurai la force de m’en aller.

— Pauvre fille ! dit la jeune dame d’un air sympathique, où irez-vous ?

— Où j’irai ? c’est vrai ; je ne sais pas où j’irai ; mais je ne veux pas rester ici plus longtemps.

Elle regarda tour à tour le jeune homme et la jeune dame.