Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/106

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les miens vous amuseront, et vous les amuserez, en attendant que je vous trouve quelque chose digne de vous.

— Je vous remercie, madame, dit Rosine avec reconnaissance, mais aussi avec tristesse ; je suis prête à vous suivre et à aller où il vous plaira.

Rosine leva timidement les yeux sur Edmond La Roche.

— Adieu, lui dit-elle ; oubliez que je suis venue ici…

— Adieu, dit-il en lui pressant la main. Peut-être, poursuivit-il en regardant sa sœur d’un air railleur, peut-être Rosine fera-t-elle bien d’attendre ici le sort que tu lui prépares.

— Allons, Edmond, ne rions pas de choses sérieuses.

— C’est assez comme cela, ma chère Caroline. Tu m’as fait beaucoup trop de sermons aujour-