Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/77

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mant et triste, lumineux et sombre, où s’ébattent les passions profanes.

Une semaine se passa. Rosine avait vu venir chez la choriste les femmes les mieux habillées et les hommes les plus galants, suivant son expression. Elle ne dormait plus ; elle était dans un nouveau monde, dont elle comprenait à peine la langue. La nuit, dans ses rêves, elle se voyait à son tour parée, fêtée, aimée, belle de toutes les beautés, heureuse de toutes les ivresses.