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LA LÉGENDE


Comme elle s’éveillait de bonne heure, selon sa coutume familiale, et comme madame de Saint-Georges ne s’éveillait qu’à midi, Rosine lisait toute la matinée les livres qui lui tombaient sous la main. Ce n’étaient ni la Bible ni l’Évangile. C’étaient des romans qui l’initiaient à la vie parisienne, à toutes les belles folies de ce paradis infernal pavé de mauvaises intentions.

Un jour qu’elle était presque décidée à se jeter tête perdue dans le tourbillon, elle fut ramenée