Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/84

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de soie, de dentelles et de bijoux. Elle se mit à pleurer.

— Je n’irai pas à Saint-Germain, dit-elle en essuyant ses larmes.

À peine avait-elle dit ces paroles, que Georgine, venant à elle, lui ordonna de se coiffer et de s’habiller pour l’accompagner dans une promenade à la campagne.

— Hâtez-vous, ajouta Georgine ; mettez ma robe de soie lilas à triple carillon. À propos, j’ai là un collier de perles qui vous ira bien ; je vous le donne.

Disant cela, Georgine passa le collier au cou de Rosine, qui ne savait que répondre. La pauvre fille alla dans le cabinet de toilette dont elle avait fait sa chambre, bien résolue à ne point s’habiller. Mais elle ne put s’empêcher de voir un peu dans une glace quelle figure elle faisait avec le collier.