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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

fois, disons que ce nom n’était pas le premier qui s’était présenté sous la plume de l’auteur. Gavroche devait d’abord s’appeler Chavroche.

Une note de travail donne à Gavroche cette variante de nom : Grimebodin.


En marge de ce feuillet dont nous avons déjà parlé plus haut, cette note intéressante :

(Interrompu le 25 septembre (1847). — Mort de Soulié. — Voyage à Villequier. — Maladie de ma femme. — Repris le 20 octobre. )


Madame Victor Hugo avait été atteinte de la fièvre typhoïde.

Sous les ratures au bas de ce feuillet, on lit le premier nom de Marius : Thomas Telmau. Au verso, brouillon biffé du début du livre suivant.


LIVRE II. — LE GRAND BOURGEOIS.

{{centré|(Autre titre : M. Gillenormand.)


Le livre II semble appartenir à plusieurs époques ; on y voit trois écritures différentes ; la plus ancienne n’est pourtant pas l’écriture menue de 1847, mais un changement de plume a pu suffire à la grossit ; elle ne remplit que deux feuillets recto et verso (696 et 700) et pourtant résument tout le livre ; le feuillet 702, dont nous avons reproduit un fragment en fac-similé, ressemble à l’écriture que nous avons attribuée, dans la première partie, à 1851 ; le reste du livre est de 1860-1862.

Une note de travail porte à la date du Ier octobre 1860 : Compléter Gillenormand.

Une autre remarque nous ferait supposer que les livres II et III n’en faisaient qu’un.

On se rappelle que le livre I : Paris Étudie dans son atome, finissait à la lettre N4 octiès ; les deux premiers feuillets du livre II ont été chiffrés à Guernesey O4, mais le livre III (Le grand-père et le petit-fils), écrit en 1847, commence également à la lettre O4 à laquelle on a ajouté à la révision, pour ne pas faire double emploi, le mot ter.

Tout le livre II a été augmenté et modifié en 1861.


Feuillet 695. — I. Quatrevingt-dix ans et trente-deux dents.

Notes au crayon en tête du chapitre :

La rue des 12 portes n’est pas indiquée dans le portrait. Chercher où elle est indiquée. Il serait bon de la placer ici tout de suite. M. Gillenormand une fois casé dans le Marais, ne doit plus bouger[1].


En marge de cette note biffée, deux mots :


C’est fait.


Plus bas :


Ne pas oublier que Basque et Nicolette doivent connaître Marius.


Feuillet 696, verso, texte très développé au feuillet suivant et remanié encore sur la copie de ce feuillet reliée après l’original.

  1. Le logis de M. Gillenormand a été définitivement situé rue des Filles-du-Calvaire.