Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 3.djvu/54

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siennes à la populace et pour l’ami Tom-Jim-Jack une occasion de donner quelques-uns de ces coups de poing qui rétablissent l’ordre. Les coups de poing de Tom-Jim-Jack achevèrent de le faire remarquer par Gwynplaine et estimer par Ursus. De loin, du reste ; car le groupe de la Green-Box se suffisait à lui-même et se tenait à distance de tout, et quant à Tom-Jim-Jack, ce leader de la canaille faisait l’effet d’une sorte d’estafier suprême, sans liaison, sans intimité, casseur de vitres, meneur d’hommes, paraissant, disparaissant, camarade de tout le monde et compagnon de personne.

Ce déchaînement d’envie contre Gwynplaine ne se tint pas pour battu, pour quelques gifles de Tom-Jim-Jack. Les huées ayant avorté, les saltimbanques du Tarrinzeau-field rédigèrent une supplique. Ils s’adressèrent à l’autorité. C’est la marche ordinaire. Contre un succès qui nous gêne, on ameute la foule, puis on implore le magistrat.

Aux bateleurs se joignirent les révérends.