Page:Hugo - L'Homme qui rit, 1869, tome 4.djvu/111

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où des verres d’émeraudes s’amalgamaient à des ors de soleil levant et où flottaient des nuées gorge de pigeon, étaient des miroirs microscopiques ou des aigues-marines démesurées. Magnificence à la fois délicate et énorme. C’était le plus mignon des palais, à moins que ce ne fût le plus colossal des écrins. Une maison pour Mab ou un bijou pour Géo. Gwynplaine cherchait l’issue.

Il ne la trouvait pas. Impossible de s’orienter. Rien de capiteux comme l’opulence quand on la voit pour la première fois. Mais en outre c’était un labyrinthe. À chaque pas, une magnificence lui faisait obstacle. Cela semblait résister à ce qu’il s’en allât. Cela avait l’air de ne pas vouloir le lâcher. Il était comme dans une glu de merveilles. Il se sentait saisi et retenu.

— Quel horrible palais ! pensait-il.

Il rôdait dans ce dédale, inquiet, se demandant ce que cela voulait dire, s’il était en prison, s’irritant, aspirant à l’air libre. Il répétait :