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LES FOULES DE LOURDES

y tenait. Si le curé avait besoin d’une annexe, d’une chapelle de catéchisme, il était facile d’en édifier une, à bon marché, sur le terrain même où se prélasse la nouvelle basilique ; si enfin, elle était très délabrée, il fallait la réparer et la consolider et, avec un adroit architecte, c’était possible.

Et si l’on songe que nous devons ces exploits de sauvages aux rivalités de Peyramale et de Sempé, l’on ne peut s’empêcher de déplorer ce côté exclusif qui était commun à l’un et à l’autre de ces prêtres — et, avouons-le, qui est dans le caractère de presque tout le clergé des Pyrénées — de ne pouvoir supporter auprès de soi aucun voisinage d’influences et d’œuvres.

Ce qui est certain encore, c’est que Peyramale et Sempé professaient, aussi bien l’un que l’autre, l’esthétique des Fuégiens, l’idéal des omophages. Là, ils étaient d’accord. À l’un, la Basilique et la nouvelle église ; à l’autre, le Rosaire ; les deux font la paire, ils se valent !

Maintenant, pour parler du temps présent, je ne crois pas justes les reproches que Zola adresse aux Pères de la Grotte, dans son livre où il a ramassé tous les griefs que Lasserre avait déjà délayés contre eux, dans son tas d’articles et de romans.

Comme l’explique très nettement et avec preuves à l’appui, M. l’abbé Moniquet dans ses deux vo-