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DES PERSONNES.

permettent point aux bâtards de faire teftaments , ou qui ne leur permettent de difpofer que d’une portion de leurs biens 5 ce qui eft une preuve que Bac- 3 uet s’eft trompé dans fon traité du roit j de Bâtardife , en écrivant qu’il n’y a ni Loy ni Coutume , qui défende au bâtard detefter. Voyez la Coutume de Bretagne, art. 277. 8 c 480. Châlons, art. 2. Lorris, ait. 6 . chap. 15. Hainault, chap. 85. Thevé,art. 3 6. Bourbonnois , art, 184. 8 c Le Veft dans fes Aire tse, chap. 29. ’v » • XLIII. Maître Martin Doublé te- ’ noit, que Bâtards ne pouvoienc recevoir legs ni de Pere ni de Mere. Ce qui le doit entendre de Legs excedans leur nourriture. - ’ ' Mattre Martin Double’. ) Il étoit Confciller au Châtelet, fous Charles VI. vers l’an 1392. Voyez le Dialogue des Avocats, page 4 $6. Tenoit que les Bâtards. ) L’ancienne Coutume de Melun étoit conforme au fentimeqp de Martin