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LIVRE I. TIT. I.

biens, cntre-vifs,parceque les ferfs en peuvent difpofer. Néanmoins les ferfs nen peu^nt regulierement difpofer qu’en faveur des gens de leur condition , 8c en cela les ferfs font traitez moins favorablement que les Aubains. Voyez Coquille, fur la Coutume du Ni vernois, titre des Servitudes, art. 32 . lu. ’ S’ils ne laifTent des Enfans nés & demeurans au Roiaume 5 ou d’autres Parens naturalifés, & y demeurans , le Roi leur fuccede. Mais , par les Lettres de naturalité les étrangers font rendus capables de difpofer de leurs biens par teftament , 8c quand en ayant obtenu , ils font décédez inteftars, leurs parents regnicoles, 8c ceux qui font naturalifez leur fuccedent. Si néanmoins ils décedoient fans avoir fait teftament , 8c fans enfans nez 8c demeurans dans le Royaume , ou fans parents regnicoles ou naturalifez, le Roy leur fuccederoit. Les Seigneurs Haut- Jufticiers ont néanmoins long-temps prétendu , que çes fortes de fwçceflioug leur deYoieuç