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LIVRE I. TIT. I.

meura en fervitude , puifquil ai) oit leur mere époufée , & pourche que nous avons dit cy-dcjfus , que l’on ne peut pas franchir fe s Cerfs ,fans Cottroy dou Seigneur de qui on les tient en fon Fie fi en tel cas convicnt-il que li Sires le foufïre , en telle maniéré que chil qui époufa fa ferve , remectc autant en • Fief t où il reftore en autre maniéré . Voyez le chap. 4,5. page 257. 258. Theophilûm ad tit. In/litutionum * ex quibus caufis , in fine 3 & ibi Gothof. Mais par quelques-unes de nos Coutumes, la femme ferve , qui a époufè un homme Noble quel qu’il foie , joiiic pendant fon veuvage des privilèges de NoblcfTe. La Coutume de Vitry , art. 68. Par coutume generale audit B ail liage , femme franche Bourgeoife du Roy 3 ou de ferve condition , mariée avec homme Noble , prend après le trépas de fondit mary , les meubles & les dettes , s’il n y a en fan s , & ou il y auroit en fan s , la moitié 3 fon douaire coutumier ou prèfix 3 ou elle peut quitter lefdits meubles .& dettes & prendre f orJ douaire ainfî .. 4 Et avecce 3 ou tele femme demeure enveu et ) âge , elle joiiic de tous les privilèges de noblelïc de fondit mary , fans payer ,