Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/153

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il s’amusait, déclarait « mortels » les endroits où il éprouvait de l’ennui. Elle ne lui résistait en rien, se disait son humble servante, semblait ressentir une reconnaissance infinie de ce qu’il la trouvait jolie.

Bref, elle était aguichante comme la plus adorable des filles de Vénus et enveloppante comme une femme laide qui aime.

— Sortons-nous ?

— Oui, mon ami.

— Cela te plaît-il ?

— Il me plaît d’être auprès de toi.

Tel était le perpétuel dialogue de ces époux, décidément bien assortis.

Sur un seul point, Laurence s’était montrée intraitable.

Elle avait refusé obstinément qu’une veilleuse fût placée dans la chambre de la villa, où le blessé avait été autorisé à achever sa guérison.

Et Gabriel s’était incliné avec un respect souriant devant cette exquise manifestation qu’il attribuait à une angélique réserve.

Son bonheur était trop grand… car il est