Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/170

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enfin qui… presque jamais n’intéresse les guéridons. Tendresse et guerre, est-ce que cela le regardait ?

Mais l’ex-fraü Téolis était si rondelette, son teint reposé était si pur, que le doktor s’apaisa, espérant bien que sa réserve aurait sa récompense.

Hélas ! Siegfrid était d’un caractère volontaire : quand il avait une idée, il ne la quittait plus. Ni ce soir, ni les jours suivants, ni jamais, il ne voulut changer son arrêt.

Fralinzar avait d’abord prié, supplié, conjuré ; puis, la colère gronda sur ses lèvres. Téolis, aux premiers éclats de son courroux, sonna la femme de chambre, demanda son manteau, son chapeau, ses gants, et sortit gentiment avec un placide :

— Au revoir.

Médusé, embarrassé par la présence de la soubrette, le médecin la laissa partir.

Par exemple, il se promit d’avoir à son retour une explication sérieuse.

Elle ne s’y refusa pas :

— Ami, lui dit-elle, je suis jolie. Vous