Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/213

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Tu désires que Geronimo épouse la china de la fonda Balbaco ?

— Oui, ces enfants s’aiment.

— Ils se marieront donc. Mais, ajouta le père après un silence, tu consentiras à nous honorer de ton amitié ?

— Parbleu ! s’exclama Jean ravi de l’aventure, mon amitié vous est acquise.

Tous les visages s’épanouirent.

— Eh bien ! continua l’homme, en t’en retournant, tu serais bon comme Sa Sainteté le Pape lui-même, si tu consentais à dire deux mots à Pedrito, le muletier de la calle da Florida.

— Je lui en dirai quatre.

— Merci. Sur le port, il concurrence mon fils. Il place ses mules tout à côté des nôtres, et les clients se trompent. Qu’il mette ses bêtes plus loin.

— Vous pensez qu’il se rendra à mon désir ?

— Cela ne fait pas de doute.

— J’y vais donc de ce pas.

Véritablement enthousiasmé à l’égard de cette contrée, où il lui suffisait d’exprimer un