Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/247

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Intrigué, il courut à son cabinet ; mais là sa surprise redoubla.

Chacun lui serra la main, affirmant être heureux de se rendre à sa convocation.

— À ma convocation ! s’exclama-t-il enfin ? mais je ne vous ai pas convoqués.

Une clameur générale lui répondit :

— Nous ne sommes pas dupes de la plaisanterie… elle fait long feu. La señorita de Vilarocca est venue en personne nous prier, hier au soir, de nous rendre ce matin auprès de vous.

— Margarita ?

— Pour entendre la confession de Basta.

— De Basta ?

Hermann Flush se prit la tête à deux mains. Une sourde inquiétude venait de naître en lui. Que signifiait la démarche de Margarita ? Quelle était cette confession annoncée ? Basta avouait. Parbleu ! il savait mieux que personne que le pauvre diable, mis par sa volonté sous les verrous, était incapable d’avouer les crimes du trop célèbre maffioso.