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Page:Jean Chrysostome - Oeuvres complètes, trad Jeannin, Tome 9, 1866.djvu/308

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PRÉFACE

penchait à croire que les homélies sur la seconde épître auraient été prononcées à Constantinople, mais il est réfuté par Montfaucon, qui, d’accord avec Tillemont, se déclare pour Antioche.

L’orateur poursuit encore ici les Marcionites (Hom. 8) qui reconnaissaient la justice, mais non la bonté du Créateur, et les Manichéens, impies qui attribuaient la création de cet univers au démon. Il attaque encore d’autres hérétiques qui disaient que le monde était Dieu.

Entre autres choses dignes de remarque, saint Chrysostome applique à saint Barnabé ces paroles de saint Paul : cujus laus est in Evangelio, opinion contraire au sentiment le plus commun qui les applique à saint Luc. Il rapporte aussi (Hom. 26) qu’Alexandre-le-Grand fut déclaré par le sénat romain le treizième grand dieu, ce que dit Montfaucon, je ne me souviens pas d’avoir lu nulle part ailleurs. Il mentionne un rite singulier et d’un usage fréquent, c’est que ceux qui entraient dans l’église baisaient le vestibule de l’église.



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