Page:Jika - La foi et la raison.djvu/103

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Dieu[1]. Aussi la simple rémission du péché était-elle regardée comme la guérison même de la maladie[2].

Jésus devait nécessairement avoir, dans ces sortes de cures, plus de succès qu’aucun de ses pareils. Premièrement, parce que plus doux et plus compatissant que les autres rabbis, il absolvait plus facilement[3] ; secondement, parce que, tout en prêchant, Jésus, comme presque tous ceux de sa secte, les Esséniens, pratiquait la médecine. Il soulageait ainsi réellement quelques malades, et, dans les cas simples, obtenait souvent des guérisons. Seulement, comme il ne se disait pas médecin, on trouvait ses cures plus extraordinaires, et, comme cela arrive presque toujours, on exagéra ses succès.

Aujourd’hui encore ne voyons-nous pas

  1. Lévit. XIII, 2 et suiv. ; XIV, 2 ; Jacques V, 14, 15.
  2. Matth. IX, 2-7 ; Marc II, 5, 10, 11 ; Luc, V, 20, 24 ; Jean V, 14.
  3. Matth. IX, 2, 3 ; Marc II, 5 ; Luc V, 20 ; VII, 47, 48 ; Jean VIII, 11.