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mais celles qu’il avait écrites à d’Alembert qui les avait léguées à Condorcet.

La correspondance entre Lagrange et d’Alembert occupe tout le treizième Volume de la présente édition elle est, en dehors des questions scientifiques, fort intéressante et pourra fournir de curieux détails aux biographes futurs de ces deux illustres géomètres.

Des lettres que Lagrange échangea avec Condorcet, il ne nous reste que les siennes. Il est probable qu’à l’époque de la l’erreur, où il ne fut pas sans inquiétude pour lui-même, il se décida par prudence à détruire celles que lui avait écrites le célèbre girondin.

La correspondance avec Euler roule uniquement sur des sujets scientifiques. Elle est tirée soit du Tome IV de la série in-4o, soit d’une brochure publiée en 1877 par le prince Boncompagni d’après les originaux conservés à Saint-Pétersbourg, où le grand géomètre passa une partie de sa vie[1].

C’est à l’obligeance de la petite-fille de Laplace, feu Mme la marquise de Colbert-Laplace, que nous sommes redevables de la Correspondance de Lagrange avec Laplace, qui, heureusement, avait eu le soin de conserver les minutes des lettres toutes scientifiques qu’il lui écrivait.

Quant aux Lettres et pièces diverses qui terminent ce Volume, elles nous viennent de divers côtés, et nous avons eu soin d’indiquer la provenance de chacune d’elles.

Nous devons tout particulièrement remercier le savant géomètre

  1. Lettres inédites de Joseph-Louis Lagrange à Léonard Euler, tirées des archives de la salle des Conférences de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg ; Saint-Pétersbourg, 1877, 52 p. in-4o. Ces lettres sont reproduites en héliogravure.