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s’agit, n’étant que le développement en séries de fonctions dont on ignore la nature, il faut, pour déterminer ces fonctions, égaler le coefficient du terme proportionnel au temps à la différence du terme tout constant, divisée par l’élément du temps.

Je finis en vous renouvelant l’assurance des sentiments profonds d’estime et d’amitié avec lesquels je serai toute la vie, monsieur et très cher Confrère,

Votre très-humble et très-obéissant serviteur,
Laplace.

11.
LAPLACE À LAGRANGE.
Paris, 4 novembre 1779.
Monsieur et très illustre Confrère,

Voici les premiers exemplaires de deux Mémoires que je viens de faire imprimer ; ces Mémoires et celui sur l’usage du calcul aux différences partielles dans la théorie des suites, que vous devez avoir reçu dans mon dernier envoi, paraîtront dans le Volume de l’Académie pour l’année 1777[1]. Vous m’obligerez infiniment de m’écrire ce que vous en pensez ; je ne sais si je serai assez heureux pour que la nouvelle manière dont je présente ma méthode de faire disparaître les arcs de cercle puisse obtenir votre suffrage ; c’est au moins dans cette vue que j’ai composé mon Mémoire sur cet objet. Quant à celui sur la précession des équinoxes, il est cxtrait d’un plus grand travail sur les altérations du mouvement diurne, que j’avais entrepris dans le dessein de concourir pour le prix de l’Académie impériale de Pétersbourg mais, n’ayant pas été suffisamment content de mon travail,

  1. Mémoire sur l’usage du calcul aux différences partielles dans la théorie des suites (Mémoires de l’Académie, p. 99). – Mémoire sur la précession des équinoxes (ibid., p. 329). – Mémoire sur l’intégration des équation différentielles par approximation (ibid., p. 373).