Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/118

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lite. J’attends avec la plus vive impatience vos belles recherches sur cette matière importante ; je vous prie d’être bien persuadé que personne n’en sent mieux que moi tout le prix, et n’a pour vous une admiration plus sincère ; c’est avec ces sentiments que j’ai l’honneur d’être, Monsieur et très illustre Confrère,

Votre très humble et très obéissant serviteur,
Laplace.

P.–S. Oserais-je vous prier de faire mille compliments de ma part à M. Bitaubé, et de lui dire que je suis bien fâché qu’il ne soit pas à Paris pour y entendre l’Iphigénie en Tauride, nouvel opéra de M. Piccini[1]. C’est sans contredit un des plus beaux ouvrages qui existent en Musique, et peut-être n’en est-il aucun, même en Italie, qui puisse lui être comparé pour l’ensemble.

Comme il me reste encore un peu de place, je vais joindre ici le calcul de la valeur précédente de pour cela, je reprends l’équation

que vous trouvez dans l’article 11 de votre second Mémoire, page 138, et j’observe que, si l’on prend pour axe des abscisses la droite qui forme l’angle avec la ligne des équinoxes, et que l’on nomme les ordonnées de la Terre correspondantes aux longitudes et on aura

ce qui donne

Or, en regardant et comme fonctions du temps on aura, en

  1. Cet opéra fut représenté le 23 janvier 1781.