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cherches ; j’attends les siennes avec une impatience égale au plaisir que m’a toujours fait la lecture de ses Ouvrages.

Vous recevrez par M. de la Lande un paquet contenant mes Mémoires pour le Volume de 1779. L’un traite des intégrales particulières, et les deux autres de la construction des cartes géographiques ; ceux-ci ne sont presque qu’un exercice d’Analyse et de Géométrie. Je n’ai pu avoir à temps la planche qui y appartient je vous l’enverrai par une autre occasion. Votre paquet devait être accompagné d’un pour M. de Condorcet et d’un autre pour M. d’Alembert, mais M. Bernoulli, à qui j’avais remis le tout pour l’adresser à M. de la Lande, m’a dit depuis que, n’ayant pu joindre ces deux derniers paquets au premier, il avait pris le parti d’en faire un paquet séparé et de l’adresser directement à M. de Condorcet. Je vous prie de vouloir bien en prévenir ce dernier ou M. d’Alembert, à qui j’ai écrit depuis peu, mais avant l’envoi du paquet.

Ayez la bonté de me dire si le marquis de Caraccioli est parti, et si l’on a nouvelle de son installation en Sicile.

Mes recherches sur la libration de la Lune paraîtront dans le Volume de 1780, qu’on mettra sous presse à la Saint-Michel. Je m’occupe maintenant de la rotation de la Terre ; les matériaux sont prêts, et il ne me reste qu’à les mettre en œuvre. Adieu, mon cher et illustre Confrère ; vous savez tous les sentiments par lesquels je vous suis attaché, et je compte sur les vôtres.

Votre très humble et très obéissant serviteur,
De la Grange.

18.
LAPLACE À LAGRANGE.
Paris, 14 février 1782.
Monsieur et très illustre Confrère,

Voici le premier exemplaire d’un Mémoire que je viens de faire imprimer dans notre Volume de 1779[1]. Si vous daignez y jeter les yeux

  1. Mémoire sur les Suites p. 207.