Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

P.–S. J’oubliais de vous faire mon compliment sur la qualité de Président honoraire de l’Académie que le Roi de Sardaigne vient d’établir à Turin. Sa Majesté m’a fait l’honneur de m’y admettre comme Associé étranger. Ainsi me voilà sous votre présidence ; je suis seulement fàché que ce soit de si loin.


23.
LAGRANGE À LAPLACE.
Berlin, 5 août 1783.
Monsieur et très illustre Confrère,

Voici les deux Mémoires que j’ai fait imprimer cette année. Je suis redevable aux bontés de M. de Brack, qui m’a rendu votre lettre, de l’\alphacasion de vous les faire passer si promptement. Je vous prie de les accepter comme une faible marque des sentiments que je vous dois et que je suis bien flatté de vous devoir. Vous trouverez deux exemplaires de celui sur les fluides[1]. Ayez là bonté d’en présenter un de ma part à M. d’Alembert, en lui faisant agréer en même temps tous mes hommages.

La seconde Partie de la théorie des variations séculaires est aussi achevée, mais ne peut paraître que l’année prochaine d’ailleurs, ne contenant que des applications numériques jointes à quelques discussions astronomiques relatives aux éléments, elle ne peut intéresser les géomètres que très faiblement. Je crains même que la première, quoique purement analytique, ne soit peu digne de leur attention, et je vous demande d’avance votre indulgence, tant pour ce Mémoire que pour celui qui le précède.

J’ai reçu et lu avec bien de la satisfaction le vôtre sur les orbites des

  1. Mémoire sur la théorie du mouvement des fluides, dans le Volume de 1781 (p. 151-198) de l’Académie de Berlin et dans le tome IV de la présente édition, p. 695.