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serai jamais d’être, avec une très respectueuse considération, Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur,
L. Euler.

Mes compliments les plus empressés à mon très digne ami, M. le professeur Beguelin.

M. Bernoulli aura bien la bonté de faire parvenir l’incluse à son adresse, et nous vous prions, Monsieur, de lui présenter nos civilités.


24.
EULER À LAGRANGE.
Saint-Pétersbourg, janvier 1770[1].
Monsieur mon très cher Confrère,

Je suis extrêmement ravi que vous ayez reçu avec tant de bonté mon Ouvrage sur le Calcul intégral, dans lequel j’ai tâché de ramasser tout ce que j’ai observé sur ce sujet de remarquable. Mais j’espère de vous envoyer au plus tôt la troisième Partie de cet Ouvrage, qui appartient presque uniquement à vous, et je ne doute pas que vous ne la portiez bientôt à un plus haut degré de perfection.

M. Formey m’a envoyé les feuilles du dernier Volume des Mémoires de Berlin, qui contiennent les excellentes pièces dont vous me parlez dans votre lettre. Comme je ne suis pas en état de les lire moi-même, j’ai prié notre habile M. Lexell de m’en faire la lecture, que j’ai entendue avec la plus grande avidité. J’y ai non seulement admiré la profondeur de toutes vos recherches, mais aussi surtout leur multiplicité, qui à tout autre aurait fourni de quoi remplir une douzaine d’excellents Mé-

  1. Ms. f° 25. - Opera postuma ; t. II, p. 571.