Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/275

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qui ne lui est nullement équivalente, comme vous pouvez vous en convaincre avec un peu de réflexion.

Si vous avez occasion d’écrire à M. le bailli de Sagramoso, je vous prie de lui dire combien j’ai été flatté de la marque de souvenir qu’il a bien voulu me donner, et combien je désirerais avoir des occasions de le convaincre du cas infini que je fais des sentiments dont il veut bien m’honorer. J’ai fait ses compliments à M. le marquis de Rosignan et à l’abbé Bastiani le premier est parti pour retourner en Piémont, et le second est en Silésie, d’où je doute qu’il revienne tant que la guerre durera.

On imprime actuellement le Volume de 1776, et il ne serait pas impossible que les circonstances ne retardassent encore davantage l’impression des Volumes suivants.

J’ai l’honneur d’être avec la plus parfaite considération, Monsieur et très honoré Confrère,

Votre très humble et très obéissant serviteur,
De Lagrange..

LE MÊME AU MÊME.
Berlin, 25 mai 1781[1].
Illmo Sigr Pron. Stmo,

Ho avuto le due lettere ch’ella si è compiaciuta di scrivermi per invitarmi ad aver parte nella raccolta che si sta apparecchiando costi dalla società privata da lei nuovamente formata. Io le chiedo prima scusa della mia trascurama nel rispondere, cagionata unicamente dalle mie occupazioni, le rendo poscia infinite e distinte grazie dell’onore ch’ella mi fa con tal invito, et della memoria che conserva di me per quanto io sia ansioso di meritare questo onore, et di mostrarmi nello

  1. Cette lettre a été insérée en 1874 par M. Genocchi dans le tome IX (p. 761) des Atti de l’Académie des Sciences de Turin.