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BEAUSOBRE À LAGRANGE.
(1776)[1].

M. de Lagrange pourrait-il me communiquer son Mémoire sur l’établissement pour le fonds des veuves ? Un de mes amis voudrait le lire. Je lui réponds qu’il ne s’agit pas de le copier, ni d’en faire un extrait, ou d’en communiquer quelques idées au public. Je sais trop ce que les gens de lettres se doivent pour risquer de demander quelque chose qui puisse par la suite causer quelques regrets à M. de Lagrange.

Au dos, de la main de Lagrange :
J’ai envoyé mon Mémoire à M. de Beausobre le 14 avril 1776.

LAGRANGE À ….
Berlin, 11 juillet 1778[2].
Monsieur,

M. Verney, qui est parti il y a huit ou dix jours avec M. le marquis de Rosignan, vous remettra d’abord un paquet de ma part contenant quatre estampes du Roi[3], dont deux, une grande et une petite, sont pour vous, et dont les deux autres sont destinées pour mon père, à qui je vous prie de vouloir bien les remettre. Verney a bien voulu se charger aussi d’un autre paquet pôur vous, contenant les deux premiers Volumes de l’Histoire diplomatique universelle de M. Weguelin[4],

  1. Mss. in-4o ; t. VI, f° 76. Ce billet n’est ni daté, ni signé, mais la Note écrite au dos par Lagrange indique suffisamment, outre la date, le nom du signataire, Louis de Beausobre, membre de l’Académie de Berlin (1755), mort le 3 décembre 1783.
  2. Cette lettre a été publiée dans la Revue philosophique (t. VIII, p. 633) par M. Charles Henry, d’après l’original conservé à la Bibliothèque Nationale (Ms. fr. Acquisitions nouvelles, no 4073).
  3. Du roi de Prusse.
  4. Jacques Wegelin, membre et archiviste de l’Académie de Berlin, né à Saint-Gall en 1721, mort à Berlin en 1791. Son Histoire, qui finit avec la dynastie des Carlovingiens, forme trois Volumes in-4o (1776-1780). – Voir Tome XIII p. 317, 324.