Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/298

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LAGRANGE À ….
Paris, 10 germinal, 3e Répub. (30 mars 1795)[1].

Je vous adresse, citoyen, conformément à l’invitation que je viens de recevoir, la note de mes noms, etc.

Joseph-Louis Lagrange, géomètre, né à Turin, le 25 janvier 1736, établi à Paris, et membre de la ci-devant Académie des Sciences depuis 1787, professeur de l’École Normale, demeurant depuis 1788 rue Fromenteau, no 4, section du Muséum.

Salut et fraternité,
Lagrange.

LAGRANGE À MADEMOISELLE SOPHIE GERMAIN[2].
Paris, ce 17 germinal (mercredi).

Lagrange présente ses respects à Mademoiselle Germain ; étant de retour de la campagne où il a passé quelques jours, il se fait un devoir de la prévenir qu’il sera à ses ordres le 19 et le 20 (vendredi et samedi) ; il ne sortira pas ces jours-là, à moins que Mademoiselle Germain n’aime mieux qu’il vienne chez elle, auquel cas il la prie de vouloir bien l’en avertir.


  1. La copie de cette lettre nous a été donnée d’après l’original faisant partie de la collection Potiquet.
  2. Cette lettre, dont l’original existe à la Bibliothèque nationale (Mss. fr. Acquisitions nouvelles, no 4073, f° 22), a été publiée par M. Charles Henry dans la Revue philosophique, t. VIII, p. 633 ; année 1879.

    Sophie Germain, célèbre géomètre, née le ier avril 1776 à Paris, morte le 17 juin 1831.