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RAPPORT[1].
Paris, ce 7 ventôse, an VI (25 février 1798).

Le jury d’instruction publique pour les écoles centrales propose à l’administration du département de la Seine le citoyen la Romiglière[2], professeur d’Histoire aux écoles centrales, à la place du professeur de Grammaire, vacante par la démission du citoyen Daunou[3]. Il propose en même temps le citoyen Coquebert[4] pour remplir la place d’Histoire que le citoyen la Romiglière laisserait alors vacante.

Laplace, Garat, Lagrange..

GRÜSON À LAGRANGE[5].
Berlin, 14 juillet 1798.

J’ai cru ne pouvoir mieux témoigner ma vive reconnaissance à M. Lagrange, pour les bontés qu’il m’a témoignées jusqu’ici, qu’en rassemblant les fautes d’impression de la Théorie des fonctions[6], et j’ose ajouter ici encore quelques doutes sur la déduction de la quadra-

  1. Communiqué par feu M. Dubrunfaut.
  2. Le célèbre philosophe et professeur Pierre Laromiguière, membre de l’Académie des Sciences morales, né le 3 novembre 1756 à Livignac-le-Haut (aveyron), mort le 12 août 1837.
  3. P.-CL-François Daunou, homme politique et historien, né le 18 août 1761 à Boulogne-sur-Mer, mort Secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions, le 20 juin 1840.
  4. Le baron Charles-Étienne Coquebert de Monthret, membre associé de l’Académie des Sciences, né à Paris le 3 juillet 1755, mort le 9 avril 1831.
  5. Mss. in-folio, t. VII, f° 112, verso. – Johann Philipp Grüson, membre de l’Académie de Berlin (1798), mort le 16 novembre 1857.
  6. La première édition de la Théorie des fonctions analytiques parut à Paris, 1797, in-4o. Les corrections que Grüson adresse à Lagrange sont au nombre de quatre-vingt cinq et occupent les folios 111 et 112 du manuscrit.