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ture de la surface d’un corps rond (no 137), où il me semble que la considération géométrique est fausse, savoir : Les deux tangentes menées aux extrémités de cet arc décriront des zones coniques, entre lesquelles la zone conoïdique sera nécessairement renfermée. Je ferai voir, in concreto, le contraire[1].

Soit une parabole dont le paramètre est égal à l’abscisse commence en la valeur particulière de l’abscisse la partie

2 tangentes à une parabole
2 tangentes à une parabole

indéterminée et le rapport du rayon à la circonférence entière du cercle. On a, comme on sait, la zone conoïdique décrite par l’arc

et la zone du cône décrit par la tangente

Égalant les deux valeurs, on reçoit pour l’équation cubique

d’où l’on tire pour chaque valeur de au moins toujours une valeur possible pour

  1. Cette observation, parfaitement fondée, s’applique uniquement à la première édition de la Théorie des fonctions. Dans l’édition suivante, qui a paru en 1813, Lagrange a modifié le passage qui se trouve critiqué ici ; mais il a employé une méthode toute différente de celle que propose plus loin le traducteur allemand. Voir Œuvres de Lagrange, T. IX, p. 244.