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LAGRANGE AU MÊME[1].
Paris, dimanche 3 janvier 1813.
Monsieur et cher Collègue,

J’ai reçu votre lettre. Je me proposais de me rendre aux Tuileries pour me réunir à l’Institut qui sera admis à présenter ses hommages à Sa Majesté, et me joindre ensuite à la Commission qui doit lui présenter les Volumes de Turin. Mais je ne me sens pas bien ; j’ai un peu de mal de tête et j’ai eu de la fièvre la nuit. Je craindrais, en m’exposant au froid, de m’attirer une maladie qui viendrait d’autant plus mal à propos que j’ai deux Ouvrages sous presse qu’il m’importe de ne pas laisser imparfaits[2]. Je vous prie d’agréer mes sincères excuses et de les faire agréer à nos Collègues.

Je vous offre l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

J.–L. Lagrange.
Adresse : À Monsieur Paroletti, membre sortant du Corps législatif, membre de l’Académie impériale de Turin, rue et hôtel de Grenelle, faubourg Saint-Germain, à Paris (pressée).

LAGRANGE À MADEMOISELLE JULIA DE SAINT-CLAIR[3].
Paris, ce 13 mars 1813.
Mademoiselle,

J’ai reçu avec autant de plaisir que de reconnaissance, comme une marque flatteuse de votre bon souvenir, le beau présent que M. de Chau-

  1. Communication de M. Vincenzo Promis.
  2. Il s’agissait de nouvelles éditions de la Mécanique analytique (2 vol in-4o) dont le second Volume a été publié après la mort de Lagrange par Prony, Garnier et I. Binet, et de la Théorie des fonctions analytiques, 1813, in-4o.
  3. D’après l’original appartenant à M. Lud. L.