Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/75

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et je regarde en même temps et comme variables ; j’ai la transformée

Je fais les termes affectés de et et d’où résulteraient des arcs de cercle dans l’intégrale ; j’ai deux équations qui serviront à déterminer et On peut étendre cette méthode à tant d’équations qu’on voudra et lui donner toute l’exactitude qu’on désirera.

Vous avez bien nettoyé la matière des intégrales particulières ; je n’ai encore eu le temps que de parcourir votre beau Mémoire sur ce sujet, ainsi que celui sur la théorie des hasards ; je me propose d’y revenir et de les étudier à fond. Ils me paraissent très propres à soutenir la haute opinion que vos autres Ouvrages ont déjà donnée de votre génie.

Je vous prie de remercier, de ma part, M. du Séjour du beau présent dont il m’a honoré ; j’ai lu son Ouvrage avec le plus grand plaisir et le plus grand intérêt, et j’ai beaucoup admiré l’élégance et la simplicité des méthodes qu’il a employées pour résoudre des questions d’ailleurs très compliquées ; les applications numériques qu’il en a faites continuellement sont une des parties de son travail qui mérite le plus la reconnaissance des savants et du public je vous prie de l’assurer de la mienne en particulier, pour le plaisir que la lecture de cet Ouvrage m’a fait. Je me réserve à lui écrire directement lorsque j’aurai reçu son Mémoire sur les racines imaginaires, dont j’ai d’avance une grande opinion.

Je finis, Monsieur, en vous assurant que personne ne saurait être plus flatté que je ne le suis de votre amitié, ni plus jaloux de la mériter et de l’augmenter ; je vous prie de compter sur la mienne à jamais, Monsieur et très cher Confrère.

Votre très humble et très obéissant serviteur,
De la Grange.