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-Pétersbourg il y a quarante ans. Le reste de ce premier volume, ou 266 pages, est un véritable fatras fait avec les relations européennes, dons il existe des traductions russes, et les ouvrages de Leontiew, nommément le sixième volume de l’Histoire des huit Bannières des Mandchoux, et des Oukheri kooli, ou Réglemens de leur dynastie, publiés en 3 vol. in-8o à Saint-Pétersbourg (1781–83).

Les cinquante-trois premières pages du second volume sont copiées des mêmes ouvrages et de la traduction russe du Code pénal, citée plus haut. Le reste du volume n’est qu’une réimpression de l’Abrégé géographique de Leontiew, peu augmentée par quelques lambeaux de du Halde, et précédée d’une description de Péking extraite des ouvrages du même auteur et de ceux des Jésuites.

Le peu de remarques qui dans ces deux volumes appartiennent à M. Orlow, ne donnant pas une idée favorable de ses connaissances et de son discernement. vol. Ier, pag. 12, il assure que Thsin chi houang ti a porté la guerre dans l’Inde. Pag. 15, il prétend que les Mongols ont reçu leur nom de Mongo (Mangou khan), petit-fils de Tchinghiz ; tandis que cette dénomination date du XIe siècle, et fut donnée aux descendans des trois fils que la princesse Aloung Goa avait eus après la mort de son mari. Page 17, l’auteur nous apprend qu’il y a en Chine des poissons dorés qui sont argentés. À la même page il dit que la Chine se trouvait sous le 30e degré de latitude N., et sous le 130e degré de longitude. Il est