sont accaparées par des labeurs glorieux, n’eût point trouvé le loisir de documenter son investigation en recherchant les vrais représentants de l’école novatrice — fussent-ils un seul — et dut accepter, comme concluants, les exemples émanés imitateurs sans talent — toujours mieux qualifiés par leurs aptitudes spéciales à se frayer les passages.
VI
Nous voici engagée sur un terrain périlleux, car il s’agit de parler de nous-même en tant que — par un hasard de date : 1882 — ayant précédé de cinq ans la formation de la nouvelle école par nos œuvres publiées dans des périodiques[1].
Empruntons quelques lignes à un article : L’Évolution Poétique, publié par nous dans la Revue Universelle, le 2 février 1901, et dans lequel — non pour la première fois — nous invoquions pour justifier notre tentative réformatrice, un besoin de conformité entre la poésie écrite et la prononciation moderne.