Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 12.djvu/203

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chandises qu’ils portent au Japon. C’est de la soie écrue de la Chine, du Tonquin, du Bengale, de Perse ; toutes sortes de soies, d’étoffes de laine, et d’autres étoffes des mêmes pays, pourvu qu’il n’y ait ni or ni argent ; des draps de laine de l’Europe, et d’autres étoffes de soie et de laine, surtout des serges d’Angleterre, du bois de Brésil pour la teinture ; des peaux de buffle et de cerf, ou d’autres bêtes fauves ; des peaux de raie, de la cire, des cornes de buffle de Siam et de Camboge, des Cordouans, et des peaux tannées de Perse, de Bengale, et d’autres pays, mais non d’Espagne et de Manille, car elles sont prohibées sous de rigoureuses peines ; du poivre, du sucre en poudre et candi, de plusieurs endroits des Indes orientales ; des clous de girofle et des noix muscades (on ne demande plus de cannelle) ; du sandal blanc de Timor ; du camphre de Baros, recueilli dans les îles de Bornéo et de Sumatra ; du mercure, du cinabre et du safran de Bengale ; du plomb, du salpêtre, du borax et de l’alun de Bengale et de Siam ; du musc de Tonquin ; du corail, de l’ambre, de l’antimoine, dont les Japonais se servent pour donner de la couleur à leur porcelaine ; des miroirs de l’Europe ; des fragmens de miroirs, dont ils font des microscopes et d’autres lunettes ; du bois de serpent, de l’atsiaser ; des bambous, des mangues, et d’autres fruits verts des Indes orientales, confits ; de l’ail et du vinaigre ; des crayons pour écrire ; du mercure sublimé, et jamais du calo-