Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/180

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il vüle vite. Enn ciir bom-uich, k lired’aiie. i Bon IL. Voyez lliLAN.

BONALKK. Voyez lÎALA. NEK.

BoÑuii., s. m Tninblc, espèce (le peuplier à feuilles" très-mobiles. Uondilen, (., _ un seul pied (le tremble. Pl. boñdilennou, bondUou ou simplement biiñdil. Je ne eonnais ce nom d’arbre que par le Kiet. (leLe l’ellelier. Voy. Elô. Bo. vniiASK, s. m. Espèce du grive, oiseau. Pl. éd. Voyez Drask.

Bo. Nr. oBs ou ISoi. vGOHS, s. f. Butor, oiseau (le proie, qui ne vit que de poisson. Pl. éd. Itoñgors se dit aussi d’un homme slupide, lourd, maladroit.

Bo.>N, s. m. Borne. Limil». Pl. eu. Ce mot ne s’emploie f ;uères seul ; on y ajoute ordinairement le mol men, pierre. Men-bnnn, pierre de borne, pierre bornale. Le mot bonn est du dialecte do Vannes. Voyez C. aiu, premier article, et I. ézen, premier article. BoNNEi. N, V. a. etn. Borner, placer des bornes. Etablir des limites. Part. el. Ce mol est du dialecte de Vannes.

» BoRN, adj et s. m. Borgne, qui n’a qu’un œil. Pour le plur. du subst., borned uu bornficfi. Uorn eo, hag hé vreùr a zô kamm, il est borgne et son frère est boiteux. On nomme aussi born un as dans les cartes. Voyez Bio.

  • Borna ou Borma [ de 2 syll., bor-nia), v.

a. et n. Eborgner. Rendre ou devenir borgne. Part, bornei ou borniet. Borniet eo bel gand ar vrêac’h, il a été cborgné par la pelilc-vérole. ’ BoH^EZ ou BoRMEz (de 2 syll., bor-niez), s. f. Femme borgne, qui n’a qu’un œil. Pl. éd. Droug eo ével eur vornez, elle est méchante comme une femme borgne.

BoROD, s. m. Uèverie. Radotage. Fadaise. Niaiserie. Pl. ou. Né oar lavaroul némél borodou, il ne sait dire que des rêveries, des niaiseries. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Rambré et Sorc’hen. BoBoDER, s. m. Rêveur. Radoteur. Conteur de fadaises, de niaiseries. Pl. ien. Borodénen iñd hô daou, ce sont deux radoteurs. Ce mot est du dialecte do Cornouaille. BoRODi, V. n. Radoter. Dire des extravagances, des fadaises, des niaiseries. Part. et. Borodi a ra héd ann dei :, il radote tout le jour. Ce mot est de l’usage de Cornouaille. Le P. Grégoire explique bnrodi, par étourdir, rompre la tête par des discours ennuyeux, importuns.

iîoRuiK. Voyez Bôc’h-riz.

BORZÉVELLEK OU BORZAVELIEK, S. Hl. GrOSSe grive. Pl. borzéveiiéged ou borzavelléged. Quelques-uns prononcent morzévellck. Bos. Voyez Bosen.

  • BosARD, s. m. Brion ou ringeof, pifice en

partie droite et en partie courbe qui 6nit la quille vers l’avant du vaisseau. Pl. ou. BosRARD, s. m. Tique, insecte noirâtre qui s’attache aux oreilles des chiens, des bœufs, etc. Voyez Teijreùgen.

BosKOCN, s. m. Criblure, ordures séparées du blé par le crible. Ce mot n’est en BOU

usace que dans le Ras - Léon. Voyez L’sie ?i BosKN, J>. f. Peste, maladie é|)i(lomiqut et contagieuse. Digased en diàz ar voien ertrâ, il a introduit, apjiorté la peste dans le pays. On dit aussi boi, raasc. Ar bos, la peste. BosEN. NE ?!, g. f. Stérile (Lag.) H. V. Bosemnuz ou Bosuz, adj. Pestilentiel, infecté de peste. Contagieux. Eur c’hlénvéd boseiinu : a zo gañt-hañ, il a une maladie pestilentielle. Bosuz eo anndersien-zé, cette fièvre est contagieuse.

BoTAoï’KB ou B0DTAOCF. R (de 3 syll., lo-laouer ou bou-la-ouer), s. m. (!elui qui fait de» chaussures. Pl. icn. Bolaouer-ler, cor Aonmer, faiseur desouliers. / ?o(aoucr-prfnn, sabotier, faiseur de sabots. Voyez Botez. BoTAoci ou BoiîTAOt’i (de 3 syll., ho-ta-oui ou bou-laoui), v. a. Chausser, faire ou Mettre une chaussure. Part, bolaouel ou boulaouet. Id da gavoul ra c’héré ; bolaoui mdd a ra, adressez-vous à mon cordonnier, il chausse bien. En em volaoui, se chausser.

  • BÔTELOuBoÉTEL (de 2syI1., bôc-lel), s. m.

Botte, faisceau, assemblage de plusieurs choses de même nature, liées ensemble. Pl. bôlelloH. Bôtelfoenn, botte de foin. Voy. Hobden. • BÔTELLA ou BÔÉTELLA (de 3 S5II., bÔé-Ulla), V. a. Botteler, lier en bottes.’ Part. et. BoTEZ, s. f. Chaussure en général. Boieiler, soulier, chaussure de cuir ; botez-prenn ou hotez-koaC, sabot, chaussure de bois. Pl. bolou, et, plus ordinairement, boulou, et, selon quelques-uns, bouléier (de 3 syll., boulé-ier). Boulou-lrr, des souliers ; boulou-prenn ou boutou-koal, des sabots. Voyez Botaoci. BouAR. Voyez Boczar.

Bol’araat. Voyez Bouzaraat.

BocAREiN. Voyez Boizara.

BoTOD. N, s. f. Bouton d’habits. Pl. ou. H. V. BoTouNA, v. a. Boulonner, arrêter ïin vêtement au moyen des boutons. Part. et. Botounil hé vragoti d’ar paolrik-zé, boutonnez la culotte de cet enfant. H. V.

Bock, adj. Mou. Tendre. Délicat. Sellil piger bouk eo, voyez comme il est mou. Voyez Blôd et GwAE.

BocKAAT, V. a. et n. Amollir. Attendrir. Rendre ou devenir mou, tendre. Part, boukéet. Boukéed eo abaoé déac’h, il est devenu plus mou depuis hier.

BoDKDEB, s. m. Mollesse. Délicatesse. Tendreté. Etat des corps mous, tendres, délicats. BouD, s. m. Bourdonnement, bruit sourd et confus. Murmure. Pélrâ eo ar boud-zéagltra /m.^ Qu’est-ce que ce bourdonnement, ce murmure que j’entends ?

BocDA, et, par abus, BocoAt, v. n. Bourdonner, faire un bruit sourd. Murmurer. Corner. Tinter, en parlant des oreilles. Part. et. Ar géliénen-zéavoudkré, cette mouche bourdonne bien fort. Gouzoud a rit-hu pérdg é wudoñ (.’Savez-vous pourquoi ils murmurent ? BoroAL, s. f. Vesse, ventuosilé sans bruit. Pl. iou CLag.) H. V.

BocDÉDÉo, s. m. C’est le nom que le peu-