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MJO

KER

bois cquarris, etc. 1*1. iuu. Voyrz Ko»>, deuxième article.

Kéh, adj. Cher, qui est leiidrement aimr. Chéri. Précieux, llare. Cher, qui coù(e beaucoup, qui est de haut prix. Qui vend à plus haut prix que les autres. Va breùr kér, mon cher frère. Kér é véiô ann éd évténé, Je blé sera cher celte année. Ué gér eo ar marc’haduuT-ié, ce marchand-là est trop cher. Au comparatif, kéroc’h, plus clicr. kéruc’h érit biskoaz eo d’in, il m’est plus cher que jamais. Au superlatif, kéra, le plus cher. Né kéd ar c’Uéra eo ar gteella, ce n’est pas le plus cher qui est le meilleur, ëd Vannes, Arfr. — En tialles, kéar. II. V. Voyez Kéaz.

Ker, conj. Si. Aussi. Autant. Ker se met devant les consonnes, excepté devant d, n,t, l. Ker brdz ha c’houi, aussi grand que vous. é wienn kéd é oac’h ker kré, je ne savais pas que vous fussiez si fort. Voyez Kej», 1" art.

Kêbi. Voyez Ksa.

Kt :R.iAT, V. a. et n. Rendre ou devenir plus cher. Enchérir. Uenchérir. Hausser de prix. Part, kéréel. ChoañiM deùz da géraad ar tara, ils ont envie de renchérir le pain. Kéréed eo ann éd, le blé est enchéri, a haussé de prix.

Këraooëgez (de 4 syll., ké-ra-oué-gcz). Voyez Kernez.

Kèraodez (de 3 syll., ké-ra-ouez). Voyez Kernez.

Kerke.ñt, adv. et prép. Anssitôt. D’abord. Incontinent. Immédiatement. Ue suite. Dès. Kerkeñl hag hi, aussitiVt qu’elle. Kerkeñt goudé ar roué, immédiatement après le roi. Kerkeñt é teùaz d’ar géar, il revint de suite à la maison. Ce mot est composé de ker, aussi, autant, et de keñt, avant, plus tôt. Voyez KeStiz.

K’ERKOCLS, adv. et prép. Aussi bien. Au reste. D’ailleurs. Au surplus. liihan eo, kerkouls ha mé, il est petit, aussi bien que moi. Kerkouls, pétra a glash-héñ aman ? Au reste, d’ailleurs, que cherche-t-il ici’/ Ce mol est composé de ker, aussi, et de kouls, autant.

Kerdd. Voyez Kerzu.

Këré ou Kéréoi’r, s. m. Cordonnier, artisan qui fait des souliers, etc. l’I. kérémirien ou kéréon. Id daglask va boutou dadi arc’héré, allez prendre mes souliers chez le cordonnier. Kéré (que l’on écrit vulgairement çuere’,', et son plur. kéréon, sont des noms de famille assez communs en Bretagne. On pourrait cependant trouver une autre étyraologieau nom de Kéréon, qui serait formé du mol ker, maison, village, et de Eon ou Éven, Yves, nom d’homme.

Rérëà, V. n. Faire le métier de cordonnier. Part, kéréet. Kéréa a ra ével hé dàd, il fait le métier de cordonnier, comme son père.

Kérbñtiez ou KiHiÑTiEZ, s. f. Parenté. Consanguinité. Hon kérefuiez a zô a bell, notre parenté est éloignée. Moñd a réomb erméaza giriñliez, nous sortons de parenté. Voyez Kâr, deuxième article.

Këréocb. Voyez Kérë.

KEli

Kërêol’hi, s. f. Cordonnerie, métier ou lioulique d’un cordonnier PI. /fcreouriou. Voy.

  • Kébrz.s. m. Cerise, fruil rouge à noyau

Kérczen, f., une seule cerise ou un cerisier. PI. kérézennou, ou simplement kérez [ lorsqu’il est question du fruit), kérézennou ou kérézenntd { quand on parle de l’arbre qui le porte ;. Ar (fhérez-mañ a zô gwall dreñk, ce» cerise» sont bien aigres. Ar gérézenned a z/i gotôed a vleüñ, les cerisiers sont couverts de (Ir’urs.

Kêrëzek, adj. Abondant en cerises.

Kébëzek ou Këhëzkmnek, s. f. Cerisaie, lieu piaulé de cerisiers. Pl. kérézégua ou kérézennégou. Kérézekcsl un nom de famille commun en Bretagne.

Kërëzen. Voyez Kërez.

Kergad, s. m. Coquillage, peti’s poissons h coquille. Testacées. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Krogek.

Kerc’h, s. m. Avoine, sorte de grain. Kerc’hen, f., un grain ou plante d’avoine. Pl. kcrc’hcnnou, ou simplement kerc’h. E ma ar marc h ô tibri hé gerc’h, le cheval mange son avoine.

Kesc’iia, V. a. Donner de l’avoine à un cheval, etc. Part. et. Bélég aman omp deùcd hép kerr.’ha, nous sommes venus jusqu’ici, sans donner de l’avoine à nos chevaux, sans débrider.

Kehc’hat. Voyez Kebc’hoot.

Kgrc’hbk, s. f. C.hainp semé d’avoine. Pl. kerc’hégou ou kerc’hégi. Eur xHOc’h am eùz gwélel er gerc’hek, j’ai vu une vache dans le champ d’avoine.

Kebc’heiz (de 2 syll., ker-e’heiz), s. f. Héron, oiseau aquatique. Pl. éd. Voyez Healé-

GO !».

Kerc’heîi, s. m. Poitrine. Sein. De plus, le tour du cou. Eur groaz é deùz enn hé c herc’hcn, elle porte une croix au cou. Quelquesuns prononcent AeIc’/^en dans le dernier sens, et c’est peut-être avec raison. Voy. 6aEN ?(iDet

ASKRÉ.

Kebc’hem, s. f. Conte. Fable. Narration fabuleuse. Récit plaisant. Pl. fcerc’/ienneu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez MÔJE«f et Tabikl.

Kerc’ben. Voyez Kerc’h.

Kerc’hoct, et, par abus, Kerc’hat, v. a. Chercher, rechercher, se donner du mouvement pour trouver. Quérir, chercher, avec charge d’amener ou d’apporter. Part. et. Ead eo d’hé gerc’hout, il est allé le chercher, le quérir. ’V'oycz Klaskodt.

Keriad (de 2 syil., he-riad), s. f. La contenance, la plénitude d’une ville, d’un village. PI. ou. Eur geriad tûd, plein une ville de monde. Voyez Ker, premier art.

Keriad (de 2 syll., ke-riad), s. m. Un habitant de la ville. Un bourgeois. Un citoyen. Un villageois. Pl. keriz. Le singulier est peu usité, mais on dit fréquemment ar geriz, les habitants de la ville, les bourgeois, les ci-