Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/218

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contrt ! IfiS vers. Tersien ké$l a :o gañd ar bu-,

Ïel-té, cfit cnfaiil a la liovru du vers. Vujez ’hêv et BUZUGEN.

Kést kIk-uwéz, s. f. Büiirriilie, panier dont on se sert pour envojcr du gibier. l’I. késtou-kik-gwh. II. Y.

KÊ5TA, V. a. Mettre qaelque chose dans une corbeille. Kcnfcrmer un essaim d’alieilics datis une ruelle, l’art, et. h’éilid ann tôtiz, mettez la paie dans une corbeille. Deomp dti ycsla ar gwénan, allons mettre 1rs abeilles dans une ruclie. Voyez Ké^t, premier article.

Kësta, V. a. et n. Quêter, faire laquèle, chercher. l’art, el. I)a gt’ita eo cul, il est allé quêter. La racine de ce verbe est kùl, curbcillc, il si^niliie, à la lettre, vaiue uu beu

PUR s* C0U1IEILI.K. II. V.

KtisTAD, s. f. La plénitude d’une corbeille, d’une ruche. l’I. iou. Diou géslad avalou en deûz kascd d’in, il m’a envoyé plein deux corbeilles de pommes. Chctu eur géslad mdd o vcl, voilà une ruche bien pleine de miel. Késtad. Voyez Kostézen. Késtel ou Késtel-léstii, s. f. Hune, petit plancher en saillie autour du mat d’un navire. Hunier, le mal qui porte la hune. Quoique plusieurs prononcent kaslcl-h’slr, je suis de l’avis do Le Pelletier, qui pense qu’on devrait dire ké$l al léslr, la corbeille ou la ruche du vaisseau, h’éslel pouvant être considéré comme un diminutif de kijst, un pourrait encore dire ki’slel-lcslr, et c’est la forme que j’ai préférée Au surplus, il est très-facile de confondre, dans la |)rononciation, ces trois manières d’écrire un mol. Cependant je crois que, dans l’usage, kcalel s’entend plus particulièrement du hunier, la hune étant désignée sous le nom de kaslcl, château. Voyez Kastel-léstu.

Rester, s. m. Quêteur, celui qui quête. PI. icn. Voyez Kést y art. et Resta. U. V. Rét, particule négative. Pas. Point. Nullement. Ki’l est toujours précédé de l’autre particule négative ne, ne ou non. Né kél brdz, il n’est pjs grand. AV lavarô kél, il ne dira pas. Ret, préposition qui équivaut à ken en composition. Elle répond au cum des latins, francisé en ron ou co, dans con-frère, co-parlageanl, etc., et signifie, avec, et quelquefois ^ ensemble, précédée de enn, dans les vieux livres. Ennkéi, ou en gél c dont, ils étaient ensemble. II. V.

Rétaeu, s. m. Cohéritier, celui qui hérite avec un autre. Pl. icn ou cd. Va c hélaer co Ici cnn digwéz-zé, il a été mon cohcrilierdans cette succession. Le P. Grégoire dit que ce mot vient de ken, avec, et de cr ou hcr, héritier. Pour moi, je pense qu’il est composé de keil, autant, et de hcr, héritier.

Rëtaëbez (de 3 syll., ké-laé-rez), s. f. Cohéritière, colle qui hérite avec une autre personne. PI. éd. Réta>'. Voyez Renia. Rétikétañ. Voyez REÑri-KE.ÑTA. Reù. Voyez Réô. Reùia. Voyez Révia.

KEIJ

KbiVë, s. ro. Prïfiur«, ce qui aeri à faire

cailler le lait. Itùid euun nébeiit ktùté d’in Ua lakaad el léoi, dutinez-moi un peu de présure pour mellre dan.s le lait. Ou dit aussi Iro, dani le même sens.

KeClë. Voyez KhvLtCk. Ueilisk. Voyez kËftliSh. ReC.nkCu, 8. m. liois à brûler. Buis de chaulTage. h’eiineiiden, f., une seule bùcbcou bi^ehctle. |-1. keiineùdennou ou simplement keùnedd. IAkil keiincùd enn Idn, mettez du bois dans li^ feu. Htùneùdtn s’emploie aussi au figuré pour un sol, un benêt, un niais, un àne. Eur yeûneùdtn n’eu kén, ce n’eit qu’urk sut Eu N’armes, kaned ou kéncd Voy. Road. RkCneluek, adj. Abondant en bois de chaulVage. SékédeuT vrô geùneùdek hou-muñ, ce pays-ci n’est pas abondant en buis de chaullagc.

Rel.nkldkk, 9. f. Brtehcr, lieu où l’on serre le bois à brOiler. Pl. keùiuddégou. Hé dôst étna ar geùneiidek d’ann tdn, le bûcher est trop près du feu. Reïneldex. Voyez RelneCd. ReC.neCta, y. n. Ramasser du bois à brûler. Exploiter ou couper du bois à brûler. Part. e(. Kased en deùz lu : vugalé da gedneùla, il a envoyé ses enfants ramasser du bois. O fceiinedla é niiñt, ils coupent du bois à brûler.

ReOneitakk f de 3 syll., ftfii-neii-(a«r), s. m. Celui qui va ramasser du bois à brûler. Bûcheron, celui qui travaille à abattre et à e()loitcr du bois à brûler. Pl. icn. h’alz keûneùlaéricn am eùz kaved er c’hoad, j’ai trouvé beaui^oup de personnes ramassant du bois à brûler dans la f’urot. Eur c’Iieùneùlaer màd eo, c’est un bon bûcheron.

Reù.nuje.n, s. f. Imprécation. Malédiction. Souhait de malheur. Pl. kcûnujennou. Voyez Prolk-Pédem.

Rel.>cje.>m, V. n. Faire des imprécations contre quelqu’un. Maudire. Voy. Dboük-Pédi. ReCrelk.s. m. Saumon coureur, poisson. V. keiircùgcd. Voyez Eok.

ReùrlZjS. m. Espèce de petite anguille. lieùruzen, i., une seule petite anguille. Pl. keiiriizennou ou simplement ftciiruz.Voy. Sili. ReCrlza, v. n. Pêcher de petites anguilles. Part. et. Ce mot et le précédent ne sont pas connus hors de Léon.

Reùstëûeen, s. f. Mauvais ragoût. Mets mal apprêté. Je ne connais cemot employé que dans cette phrase proverbiale : l’èp loudouren a gav mdd hé c’hcûsleuren ; à la lettre, chaque fem.me malpropre trocve bon ses MAUVAIS RAfioLTs, pour dirc que chacun trouve son ouvr^ige bien fait ; qu’il est content de ce qu’il a fait.

ReCz, s. m. Regret. Repentir. Douleur. Chagrin. — Componction. H. V. Kcûzhràzam cùz da véza lavarel kéinent-sé, j"ai un grand regret d’avoir dit cela. Né grédann héd d’hé c’hcùz, je ne crois pas à son repentir. En Vannes, ké. Rëlzeùdik, adj. Contrit, quia un grand regret