Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/225

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hé vreûrivé, il esl gaurhor el son frère aussi. Hors (le Léon, kkiad. Pl. éd.

Kleiziadez ou Kleisiauez { de 3 syll., klcisia-dez ou klci-sia-dez), s. f. Guutlière, colle qui se sert ordinairement de l.i muin gauche. l’I. cd. Hors de Léon, kleiadcz.

Kleium, s. f. Plainte, ce qu’on dit, ce qu’on écrit pour marquer qu’on a sujet de se plaindre do quelqu’un. Keproche. Mauvais rapport. PI. ou. l’ébcz klcmm hoc’h eüs-hu da ùber ac’hanoirn. ^ quelle plainte avez-vous à faire de moi ?

Klcum. Voyez Klemma.

Klemma, et, par abus, Ki.emm, v. a. et n. Plaindre, avoir pitié, compassion des maux d’autrui. Se plaindre. Se lamenter. Part, klanmet. lié glemma am eûz gréad a béb amzcr, je l’ai plaint de tout temps. Kalz é klemm gañd hé zroùk, il se plaint beaucoup de son mal. En em glemma, et, par abus, en em glemm, se plaindre, faire des reproches. En em glemma a réeur eûz hô pugalé, on se plaint de vos enfants.

Klemmeb, s. m. Celui qui se plaint souvent. PI. ien.

KiF.MMUz ou Klemvanuz, adj. Plaignant. Plaintif. Gémissant. Dolent. Lamentable Gaiid eur vouez glemmuz en deùz lavarel kémeñisé, il a dit cela d’une voix plaintive.

Klëmor ou Klëmeur. Voyez Klëzë. H. V.

Kxémcc’hat, V. n. Languir. Part. et. (Lag.) Klémuc’had a ra pellik zo, il languit depuis assez longtemps. IL V.

Kleuvan, s. m. Plainte. Lamentation. Gémissement. — Elégie, genre de poésie dont le sujet est triste. Chant funèbre. H. V. PI ou. Na glcvil’hu kél klcmvanou’l n’eutendcz-vous pas (les plaintes ? Voyez Klemm.

Klemvanuz. Elégiaque, qui regarde l’élève. H. V. Voyez Klemmcz.

KiÉ-NvÉD, s. m. Maladie, altération, privalion de la santé. Mal. Incommodité. Pl. kléfivédou, et, par abus klcñvcjou. Dislaga a ra dimic’h kléñvéd, il relève de maladie. En Vannes, klénouéd ou kliouéd { de 2 syll., kléu-ouéd ou kli-ouéd). Pl. eu. Voyez Klañv.

Kléñvéd-vôr, s. m. Scorbut de mer, maladie. A la lettre, maladie de mer. Voyez Droik-douar.

KiÉ.ÑVEt. Voyez Klañvaat.

KleSvédséac’h, s. ra. Elisie. Phthisie, consomption du corps. H. V.

Kléô (d’une seule syll.), s. m. Tout l’attirail d’une charrue.

Kleô. Voyez Kleved.

Klëba. Voyez Klërenna.

Kléren, s. i. Principale pièce de bois dan«  l’assemblage des perches dont on fait les claies. PI. klérennuu.

Klëren, s. f. Glace légère qui couvre seulement la superficie de l’eau. — Miroir. H.V. Selon Le Pelletier, kléren doit s’entendre de la glace qui se forme de l’eau qui tombe des toit» ; mais j’ai toujours entendu nommer hiñ-A <n,FrsEAU,cequel’on désigneen français sous le nom de chandelle de ulacb. Voy. Skoubn.

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Klébenna ou Klëra, V. n. Glacer..Se glacer. Se congeler. Il se dit seulement de la glace légère qui se forme à la superficie de leau et des autres liqueurs. Part. et. Ar gwin màdnadcùkét buhan da gUrenna oudagléra, le bon vin ne gèle pas vite. Voy. SBOt’H^A.

Klérenlec’h, s. m. Glacière, lieu où l’on entreticntde la glace. Pl. i’iu. H. V.

Klét, adj. A l’abri du vent. de la grêle, etc. A couvert. Ê téac’h klél é m’omb aman, nous sommes ici dans un lieu à l’abri des injures du temps.

Klei). Voyez KlEùz, deuxième article.

Kleùr (d’une seule syll.), s. m. Limon, l’une des deux grosses pièces de devant d’une charrette, entre lesquelles on attelle le cheval. PI. ou. Unan eûz a glcùrounr r’harr a zô (orrct, un des limons de la charrette est rompu.

Klei’sia. Voyez Kleiza.

Klelz (d’une seule syll.), adj. Creux, qui a une cavité intérieure. Vide, qui n’est pas rempli. Klcûz eo ar œézcn-man, cet arbreci est creux. Voyez TorLL.

Kleùz (d’une seule syll.), s. m. Clôture, élévation de terre autour des champs, des prairies. Fossé. Haie. Pl. kleûzou ou kleüsiou (de 2 syll.,ftiVii-sioM). Eur c’hleùz ncrcz a rinn wardrô d’am park, je ferai une nouvelle culture autour de mon champ, h’ieitzou ou kltiisiou est un nom de famille connu en Bretagne. EnTrég.,A ;/cii.ri. !0. En Vannes. /ii^. Pl. ieu. EnCornouaille, kleuñ.V. /(j. Voyez Kaé.

KleCza ou Kleùsiv (de 2 syll., kleù-za ou kleû-sia), v. a. et n. Creuser. Fouir. Faire uur chMure, une enceinte de terre autour d’un champ. Fossoyer. Part. et. h’iciizid ann lamm koad-mañ, creusez ce morceau de bois. Mmui a rann da gleùsia, je vais fossoyer. — En Galles, klozio. H. V.

KleOzadcr ou Kleïsixdi’R (de 3 syll., kleùza durou kleü-iia-dur),s.m. Action (ïecreuser, de fouir, de faire di’s cl(^turcs, de fossoyer.

Kleizen (de ’2 syll., klcà-zen), s. f. Arbre creux. Pl. klcûzenned.

KleOzer ou Kleîsier (de 2syll.,fc/< ;û-rfr ou kleû-sier), s. m. Celui qui creuse. Celui dont le métier est île faire des cUMures autour des champs. Fossoyeur. Pl. icn.

Klel^zei’r ou Kreizeul (de 2 syll., klcûzcur ou kreù-seul), s. m. Petite lampe où l’on brùlc de l’huile de poisson et que l’on su.speiul dans la cheminée, — et lampe en général. H. V. Pl. iou. Likid éùl er c’Meûzeur, mettez de riiuilc dans la lampe.

Kléved, s. m. Ou’ie. celui des sens par lequel on reçoit les sons. Kléved s’emploie aussi pour signifier ouï-dire, ce qu’on ne sait que jiarle rapport d’une autre personne, k’ollfdeo gañl-hañ ar c’Mcccd a nérez -z6, il a perdu louie il n’y a pas longtemps. Eur c’hléved n’eo kén, ce n’est qu’un oui-dire. On dit aussi ftifii, dans le même sens.

Klévout, et, par abus, Klévet, t. a. Entendre, ouïr. Uacevoir les sons par l’oreille.