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2 1/i KOZ

KoosKA, el, paraljus, Kouskbt, v. n. Sommeiller. Dormir, reposer, être dans le sommeil. Se coucher, l’art, et, Koushel mdd Imc’h «i1»-Am.’ avez-vous hieii dormi ? Na ijauslcunn lk !tkaherg(tañ,ie ne dors pas beaucoup l’iiiver.

KousKKD. Voyez Kuusk.

KoüSKÊDF.N, s. f. Couchée, lieu où on loge M nuit en faisant voyage. Pl. kouskédennou. Er gouskéden zivéza war Iteñt Paris, à la dernière couchée, sur la roule de Paris.

Koi’sKÊDiK, adj. et s. m. Assoupi. Endormi. Pour le plur. du subst., kouskédiged. Quelques-uns donnent à ce mot les mômes acceptions qu’à kouskuz.

KorsKRR, s. m. Dormeur, celui qui aime k dormir. Pl. icn. Voyez IIuner.

KousKÉREZ, S. f. Dormeuse, celle qui aime à dormir. Pl. éd.

KousKET. Voyez Korsiu.

KoDSKED-FOLL, s. m. Cutalcpsic, suspension des sensations et des mouvements volontaires. H. V.

KousKOUDÉ. Voyez Koulskoudé.

KousKDZ, adj. Dormilif, qui fait dormir. Soporatif. Somnifère. Narcotique. Louzoïi kouskuz a zô rôed d’ézhaû, on lui a donné un remède soporatif, narcotique. On dit aussi koiiskcdik, dans le même sens.

KoDsiEix. Voyez KoocuiEifi.

  • KoiST, s. ra. CoiU, ce qu’une chose coûte.

Dépens, Dépense. Frais. Pl. ou. Dioud ar c’housl, c rinn pé né rinn ki’l, suivant’ le coût, les frais, je ferai ou je ne ferai pas. Voyez DispiS et Miz, deuxième art.

  • KoL’STA, V n. Coûter, être acheté un certain

prix. Vcgcmcñd a gousl annid ? comh’iiiu eoûte le blé ? Kouxtcl pé gouslô, réd eo préna nnézhañ, quoi qu’il en coûte, il faut en acheter.

  • KousTiAÑs, s. f. Conscience. Pl. ou. Ce

mot barbare a remplacé le celtique Askrk. Voyez plus haut. H. V.

  • KocsTLz, adj. Coûteux, qui engage à de

la dépense. Dispendieux. Kousluz eo scveltiez, il est dispendieux de bâtir des maisons.

  • Kouzùi ;me :< ou Golzodmen, s. f. Confirmation,

un des sept sacrements de l’Eglise. On dit aussi kouzémcn eignuzéinen.

  • RoDzouMENNiou Gol)zoDME^■M, V. a. Confirmer,

conférer le sacremcntde confirmation. Part. ef.On dit aussi kouzémenni tigouzémcnni.

Kûv. Voyez Kôp.

KovD. Voyez Boc’hi.

Kôz, adj. et s. m. Vieil ou vieux, qui est fort avancé en âge. Agé. Ancien, qui est depuis longtemps. £i/nn dén kâz, un vieil homme, uu vieillard. Ann dùd kôz, les vieux, les vieilhirds. Eur c’Iwz, un vieux, un ancien. Ar ré gôz ou hon ré gôz, les anciens, nos aïeux, nos prédécesseurs. Tdd kôz, gr.tndpère, aïeul ; à la lettre, vieux pèbe. Mamm goz, grand-mère, aïeule ; à la lettre, vieille HkRE. Au comparatif, kôsoc’h, plus vieux, plus âgé. Kôsoc’h eo éycd égilé, il est plus vieux que l’autre. An superlatif, kôsa, le plus vieux de tous. Lorsque l’adj. kôz est placé

avant le subst., il prend alors une signification de mépris et il a le sens que l’on altacht en français aux mots l’iuvm ;, MfcciuNr, dans ci-s phrases : un pauvre, t.N mëckimt poetr. Eurc’hôz varr’h, un mauvais cheval. Eur gùz volez, une méchante chaussure. Kôz, que l’on écrit communément coz, est un nom de famille assez commun en Bretagne. En Vannes, kôc’h.

Kôzi.ADouR, s. ra. Bousillage, ouvrage mal fait. l’I. lou.H.V.

Koz-Luoi’HBR, S. m. liousilleur, celui qai fait mal un ouvrage. l’I. ien. H. V.

Kôz-PÉiiKN, s. f. Poire sauvage. Pl. ftojpér. C’est ainsi que je l’ai toujours entendu prononcer. Voyez ce qui est dit à la fin dit l’art, kôz. Je ne suis pas éloigné de croire cependant que kôz-péren ne soit pour gwéz ou gouéz, sauvage, et péren, poire.

Koz-HAxxou, s.mpl. UapsoJie, aujourd’hui, mauvais ramas de vers, de prose, etc. LI.V.

Küz-SKRivA.ÑER, S. lu. Ecrivailtcur, mauvais écrivain. Pl. ien. H. V.

Kôz-TOK, s. m. Feutre, méchant chapeau mal retapé. H. V.

KôzA. Voyez Kosaat.

KûzEN, s. f. Une vieille, une femme qui est dans la vieillesse. Pl. kàzenned. Evel eur gôzen é valé, elle marche comme une vieille. Voyez Kôz cl Krac’h.

KozGOR, s. m. Une famille entière, tant vieux que jeunes. — Clan, tribu, nation, II. V. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui ajoute lui-même qu’il n’est plus en usage que parmi les vieilles gens. Kôzgor ne pourrait- il pas se composer de /cdi, vieux, etde/corr, nain. — En Galles, gozgorz. H. V.

KôziAo (de 2 syll., kô-ziad, s. m. Vieillard, homme qui est dans le dernier âge de la vie. Vieux. Ancien. Pl. kôzidi.Eur e’hôziad kéaz eo, c’est un pauvre vieillard. Il est peu usité aujourd’hui ; on dit plus souvent, en périphrasant, dén kôz. Pl. tûd kôz. Voyez Kôz.

KôziADEZ (de 3 syll., kô-zia-dez), s. f. PL éd. Le même que kôzen.

KozLÉ. Voyez Kôlé.

KôzM, s. f. Vieillesse, le dernier âge de la vie. Caducité, état d’un homme caduc, vieux. Diskared co gañd ar gôzni, il est cassé de vieillesse. En Vannes, kôc’Imi.’

’ Krab, s. m. Cancre, poisson de mer dans le genre des écrevisses. Crabe. Pl. éd. Bouzellou iér a zô mdd da baka krabed, les boyaux de poulets sont bons pour prendre des cancres. Voyez Kra.ñk.

Kraban, s. f. GriOfc, ongle pointu, crochu et mobile de certains animaux. Serre. On le dit aussi en parlant de la main d’un homme prêt à ravir le bien dautrui,etc. PL ou. Eunn taol kraban en dcù : rôed ar c’hdz d’ézhan, le chat lui a donné uu coup de griiîe. Lakaad a ra h ! graba :ioa drê hall, il met les mains partout. Oa dit burlesqiiement, en parlant des erit’ants, moñd icir hé grabunon, aller sur ses