Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/255

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Dammer, s. f. Allégorie, fiction, apologue, fabl(!, alliisiori.pl. dammeV/iou. H. V.

Dasioccubin (par ch français), v. a. Chiffonner. IJouchonner. KroissiT. l’art, el. Ce mot esldudial. deVan.Voy Moustka el UotFF.pv.

  • 1)AM !’NA, V. a. Endommagcr^Lag.) Voy.

Dao>a. H. V.

DaMZIC’iIOAUZ-DAMFABZUZ OuD.MC UOABZIZ,

adj. Iltroï - comique, qui tient de rlicroïque et du comique. Ce mot est composé de dam, à demi ; de dichoarz, sérieux, et de damt’hoanus, à demi-risible. H. V.

Dan ou I)fîA., s. m. Gendre, celui qui a épousé la fille de quelqu’un. Beau-lils. 1*1. <(i-Ce mot est du dialecte de armes. Il est peu usité aujourd hui ; mais il paraît qu’on l’a employé autrefois dans plus d’un dialecte, car, outre les deux formes que je viens de donner, je lui en connais beaucoup d’autres, el je l’ai vu écrit dewH, dcu/’{d’une seule syll.), t^u/’el dof. Hors de Vannes, ce mot ncst plus connu que comme nom de famille. On emploie, à sa place, les deux mots réunis mdb-kaer, beau-lils.

DÀN, adv. Sous. Voyez Di.nd.v.>. H. V.

Danével ou DiANÈVEL, S. f. liécit. Relation. Narration. Description. Conte. Pl. danévellou ou dianevellou. Spouñlu : eo anri danével en dcù : (/réad d’é-omp, le récit qu’il nous a fait est efirayant.

Damével-gàn, s. m. Récitatif, sorte de chant non assujetti à la mesure et qu’on doit débiter d’une manière plus ou moins déclamatoire. Mélopée. PI. danévellou-gdn. H. V.

Danévéu, V. a. DancvcU dré skrid, verbaliser, dresser un procès. Part. danévélel.H.y.

Danéveli.a ou DiANfeVELLA, V. a. Réciter. Narrer. Décrire. Conter. Kaconter. Part. et. Dén na oar danccclla s/welloc’h éyél-hañ, personne ne sait mieux raidiilcr que lui. — En Corn., dam’ccli et itanicUa. II. V.

Danéveller ou DiANÉvELLEn, S. m. Conteur. Raconteur. Celui qui aime à conter, à raconter. Pl. ien.

DANÉVELLÉREZ ou I)lANÉVELl,ÉREZ,S. f. CoU-

teuse. Raconteuse. Celle qui aime à conter, A raconter. Pl. éd.

IVamn avec apostrophe, pour Da ann, préposition-arlicle désignant le troisième cas des noms, au singulier comme au pluriel. Elle répond au datif des Latins et aux mots français lu, A LA, AUX. D’ann se met devant les voyelles et devant les consonnes d, n, t. D’ann Uiz ro cal, il est allé à l’église. Riiid eunn drdbennâg d’ann dén-zé, donnez quelque chose à cet homme. D’ann Naoncd rz aimp, nous irons à Nantes. lia tiélrd Iwc’U ciis-hu da lavaruud d’ann tôeur, n’avezvous rien à dire au couvreur. Voyez D’al et D’ar.

D’ann-nèac’u, adv. En haut. Par haut..Vu haut. Id d’anii-nAic’/i liag lien knfol, allez en haut, et vous le trouverez. Hors de Léon, d’ann nec’h. Voyez Kbèac’h.

D’ann - TRA011Ñ, adv. En bas. Par bas. Au bas. D’ann-trauun iñd cal, ils sont allés en bas.

Eùz annncac’h d’ann-irauun, du haut en bas». Vovez Tbnocñ.

  • Dans s. m. Danse, mouvement du corps

en cadence. Bal, réunion de danseurs. l’I. ou. .V’oc’/i /.’•(Ilrélnun, ma na tjarit liéd ann duñt. vous n’êtes pas Ureton, si vous nairnez pas la danse. Dnñd a n’ol-hu d’ann dam hirw.^ viendrez-vous à la danse, au bal aujourd’hui ? Voyez KoBOLL. _

  • Dansa, et, par abus, Dansal, v. n.

Danser, mouvoir le corps en cadence, à pas mesurés. Donner un bal. Part. et. Gouzoud a rilhu dansa é c’hiz ar vrô ’ ! savez-vous danser à h mode du pays ?..

  • DtNSER, s. m. Danseur, celui qui danse,

qui fait profession dedanser.Pl.ùn./Wid da t’ra d’ann dañsmen, donnez h boire aux danseurs.

’ Danserez, s. m. Action de danser.

  • Danserez, s. f. Danseuse, celle qui danse,

qui f.iit profession de danser. Pl. éd. S"eü : kéd awalc’h a zañsérczed, il n’y a pas assez de danseuses.

Dañson. s. m. Bruit tel que fait une porte fermée rudement. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier.

DaSt, s. m. Dent, petit os qui tient a la mâchoire de l’animal. Il se dit aussi de plusieurs choses qui ont des pointes et qui sont faites à peu près en forme de dent. PL deñl. Eunn dañt a zô bel torred d’ézhan gand eunn taol mcan, il a eu une dent cassée d’un coup de pierre. Réd co Icmma dent ann hcskenn, il faut aiguiser les dents de la scie.— En Galles, dañt. H. V.

Danta, v. a. et n. Mordre, serrer, saisir avec les dents. Part. cl. Mirid ouc’h ho ki na zañtâ achanoun, empochez votre chieu de me mordre. Voyez De.ñta et Kuegi.

DaSta, v. a. Ebrécher, faire une ou plusieurs brèches à un couteau ou aotre instrument tranchant. Part. f(. Uanled eo va fais gañl-hañ, il a ébréché ma faucille. Voy.DE.VTA.

DaSta, v. n. Brûler, se brùUr, sentir le brillé, en parlant des Uitages bouillis sur un feu trop vif. Part. et. Danled eo ar iod, la bouillie est brûlée ou seul le brûlé. Ce mol est du di.ilecte de Tréguier. Voyez Leski el Si-iJ.

Dantkk, adj. et s. m. Qui a des dents. Celui qui a de grandes dents. Pour le pUir. du snbst., dañUicH. Kalz a zantéien a zô uardnt l.okronau, il y a beaucoup do personnes qui ont de grandes dents dans les environs de Saint-Renan. Dañlck est un nom de famille fort commun en Bretagne.

Dañtégez, s. f. Colle qui a de grandes dents. PL cd. ^,, _

Da-stbn, s. f. Pierre d attente. PL <lan«Nou. Voyez StrelcIMéan kri^g.

Dañtélez, s. f. Guipure, passement à jour de fdou de soie. Dentelle. PL ou. H. V.

Dañter, s. m. Celui qui mord, qui serre

avec les dents. PL itn. Voyez Kroger.

I * Oañtkr, s. m. Tablier, pièce de toile,

de serge, de cuir, etc., que les femmes et le.»

l artisans mettent devant eux pour conserver