Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/256

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’curs liiibitj cn Iravaillant. IM. ou. Ce mot est (lu (lialccle de Viuincs ; il csl, je n’en doule pas, ainsi que le mot Jurniii/n’r, employé dans le môme stMis parloiil ailliurs qu’en Vannes, une simple alléiatiun du français ukva.n-TifeiiE. Voyez UuiiAoGKa.

DaStiï, s. m. Dentiste, chirurgien qui soigne Icsdcnls. Pl. éd. En Galles, Utrui’ ;. II. V.

Dantuz, adj. Monlant, qui mord, l’iquint. Satirique. ISi ; Icéd dañlui al hien-mañ, celte l)ête n’est pas murdanle. Dufiluz brdz co ann dén-zé, cet huinnie est fort satirique.

D.kNVAD, S. comni. lirebis, faisant abstraction du mà[e et de la femelle. l’I. dePived. hasid ann daived da bcùri, envoyez paître les brebis. Ober ann dañvad, faire le chien couchant, faire des bassesses, des soumissions pour en venir ù ses fins. Un dit aussi, au.sins,’., fiur penn-da uv ad ou déiwcd. à la l(!ttre,UNETÊTE DE iiHEDis. En Vannrs, davad. Pl. déved.

Dan VADEZ, s. f. Brebis, femelle du bélier. PI. cd. Ann danradcz zû a zà din, la brebis noire est à moi. En aniics, on dit davadez.

Danvéad,s. m. Matériaux (Corn.) Voyez le mot suivant, il. ’.

Danvez, s. m. Matière, ce dont une chose est faite. Matériaux, les dilVércntes matières qui entrent dans la construction d un bâtiment. Etoffe, moyens. Il s’emjjloie aussi pour biens, patrimoine, fortune, moyens. Il a encore le sens de dispositions naturelles, aptitude. Hcn-nez eo ann danvez gant péhini co gréai, voilà la matière dont il est fait. Danvez brdz cn dcûz, il a de grands biens, beaucoup de moyens. ifû ; kcda zanvez enn-hi, elle n’a pas de dispositions.

Uave2-b.z, s. m. Pierre calcaire, propre à faire de la chaux. II. V.

Daô, sorte d’inlcrjeclion exprimant un mouvement d’encouragement. Daô d’czhan-la, frappez-le donc, battez-le donc. — Daô, en Corn., signifie de plus, nécessité, obligation ; daô d’iJi vwñt, il faut que j’aille ; à la lettre,

OBLIGATIO.N OU NÉCESSITÉ A MOI O’ALLEn. II. V.

  • Daom ou Daol.m (de 2 syll., dao-ni ou

daou-tii), V. a. Damner, punir des peines de l’enfer. Part. cl. Ar gwatl voaz-zi hô taonô, celte mauvaise habitude vous damnera. En cm zaoni, se damner. Co mot n’est certainement pas d’origine bretonne ; mais je lui ai donné place ici, ainsi qu’à ses dérivés, d’abord parce qu’il a été introduit dans la langue bretonne à l’époque de l’établissement de la religion chrélicnne, ensuite pour faire voir avec quelle facilité les J>retons dénaturent les mots qu’ils empruntent aux étrangers, cn leur donnant une physionomie de famille.

  • Daomdigez (de 4 syll., daoni-di-gcz], s.

f. Damnation, punition des damnés. Ha n’hoc’h eùs-hu kéd a aoun ràg ann daonidigez ? ne craignez-vous pas la damnation ?

  • Dao.m’z (de -2. syll., daonuz), adj. Damnable,

qui peut attirer la damnation. Daonuz eo ar péz a rid.azé, co que vous faites là est damnabie.

DAO

Daou (d’une seule syll.), nom de nombre cardinal masculin. Deux. Daou vdb h’it, iU sont deux (ils. Daou ha duou iàd deûel, ils sont venus deux i deux. En Van., (/eu ((Ie2syll., t/c-MJ.Vi)y. les mois suivants. Voy. aussi Diou.

Daoi-be.’vnkk, adj. Oui a deux télcs, deux bouts. Eurvdz dauubennek, un bâton à deux bouts. Voyez Pe.n>.

Daoc-bléca, V. a. et n. Doubler, mettre en double, plier parla moitié. S’incliner. Se baisser. Secourbor. S.- pencher. — Courber en deux |ilis.n.V. Part. et. S-liellann lied hé zaou-bléga, je ne puis pas le mettre en double, le plier par la moiiiv. Daou btéged en deùz dira-z-omp, il s’est incliné devant nous. Voyez Pi,éga.

Dagu-diéget, adj. et part, (jui est en double. (Jui est plié cii deux. Courbé. Daou-bléged 10, ével eunn dcn kôz, il est courbé, plié m deux, comme un vieillard.

Daou-dkoadek, adj. Bipède, animal qui marche sur dmx pieds. Eunnanéialdaou-drondek, un animal bipède. Voyez Troad et Tuoadek. Daou-ge.nt. Voyez Daou-uge.ñt. Daou-hanter, adj. De moitié. Qui se partage en deux. Mitoyen, qui sépare, qui est entre deux. Daou-hanter évézimp, mar kiril, nous serons de moitié, si vous voulez. Eur vôger daou-kañler eo,c’csl un murmitoyen.En Van., on se sert de hañtérek, dans ce dernier sens. Daou-uañtéra, V. a. Partager en deux. Diviser par la moitié. Part. et. Red eo daou-hañléra ar madou, il faut partager les biens en deux. Voyez Ran.na.

Daou iia.vtérer, s. m. Celui qui partage en deux, qui divise par la moitié. Pl. ien.

Daou-c’hément, adj. et s. m. Double, qui vaut, qui contient, qui pèse une fois autant. Daou-cliémeñda rôinn d’é-hoc’h, je vous donnerai le double. On dit aussi daou-c’hiincnd-all. Daou-ilina, V. n. S’accouder, s’appuyer sur les deux coudes. Part, daou-itinet. Ce mot est composé de daou, deux, et de ilin, coude.

Daou-lamm, s, m. Galop, la plus diligente des allures du cheval. Moñd d’ann daou-lamm, galoper, aller au galop. A la lettre, decx SAUTS. fl’ann daou lamm riiz, au triple galop ; à la lettre, au galop rouge, H. V.

Daod-ugeñt, nom de nombre cardinal. Quarante. Daou-ugeñl vloaz é deùz, elle a quarante ans. On dit quelquefois, par contraction, daon-geñl. En ’annes, dcu-ngeñt. A la

lettre, DEUX VINGTS.

Daoü-ugeñtved, nom de nombre ordinal. Quarantième. Ann daou-ugeñived en dévézô évid hé lôd, il aura le quarantième pour sa part. A la lettre, DEUx-viNCTiiîsiEs.

Daod-vézek, adj. Quia deux dents, cn parlant d’un croc, etc., et qui a deux branches, en parlant d’une fourche. A la lettre, qui a DEUX doigts.

Daoc-vloasiad (de 3 syll., daou-vloa-siad) adj. et s. m. Qui est âgé de deux ans. Qui es’ de deux ans. Qui dure deux ans. Pour leplur. du subst. j I daou - vloazidi. Eunn ébcùi daouvloasiad am eûz prend, j’ai acheté