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DKI

Dé. Voyez D. premier articlo.

Déc’ii, adv. Hier,- il marque le jour qui précèile imiiii’tliatemeiit celui où l’oti osl. Déac’h lia niiz em eiiz hé wèlet, je l’ai vu hier au soir. Hors de l.éoii, dic’h.

• üt :!i, s. m. boyen, le plus ancien selon lige. Le plus ancien en rccc|)liün dans un coips. Pl. cd. Péhini eo ann di’an ar’hanoc h ? Quel est le doyen de vous autres’.' Déan est un nom de famille fort connu en Bretagne.

Dé.iñ ou l>ÉnAÑ. Voyez D’éza.n. Dè.ñ. Voyez DiS.

  • ÜÉANEZ,s. f. I,a plus ancienne selon l’Apce.

La ^)lus ancienne en réception. Doyenne. l’I. éd. A (►jezDft >'.

Dé z ou Dez, s. m. Corniche de cheminée, e(e PI. déasiou ou désioxt (de 2 syll., dca-siuu ou désiou).

Debr.dlr, s. m. Mangeure, l’endroit d’un morceau de pain ou autre > hose qu’on a commencé à manger. Trouc’hid ann debradur ha rôid hô para d’in, coupez la partie commencée d’être mangée, et donnez -moi votre pain. Voyez Dibri.

Debrer, s. m. Mangeur, celui qui est en haliitude de manger heaucoup. — Grugeur. II. V. Pl. ien. liiskoas n^am eûz ywclcdeunn dchrer ével-t-hañ,]e n’ai jamais vu de mangeur comme lui. On dit aussi dibriad, dans le môme sens. Voyez Dibri.

Débrer-tCd, s. m. Antropophage. Pl. dchrérien. II. V.

Debrérez, s. m. Mangcric, action de manger.— Grugcrie. H. V.

Debrérez, s. f. Mangeuse, celle qui mange beaucoup. Pl. éd.

Debbi. Voyez Dibri.

DEBRi.kD Voyez Dibriad.

Debuon, s. m. Démangeaison, espèce de picotement entre cuir et chair qui excite à se gratter. En em gravit, mar hoc’h eûz debron, grattez-vous, si vous avez démangeaison.

Debrdz, adj. Mangeable, qui peut se manger. Kékél c’hoaz debruz ann aialou-inañ, ces pommes-ci ne sont pas encore mangeables.

Dée ou Dég, nom de nombre cardinal. Dix. A-benn di’k vloaz ac’hann, dans dix ans d’ici. De’k war eunn drô, dix à la fois. DtA s’emploie aussi comme substantif dans le sens de dizaine, total composé de dix. Pl.de^rou. Eunn déh skoéd, une dizaine d’écus.,1 zègou, é oañi, ils étaient par dix, par dizaines.

Dékved ou Dégved, nom de nombre ordinal. Dixième. Il est aussi subst. et signifie la dixième partie. Ann dèkvcd miz eo, c’est le dixième mois. Ann dékved anézhafi a rood d’in, vous m’en donnerez le dixième.

Déec.n. Voyez Enn-déein.

Dég. Voyez Dée.

Dégved. Voyez Déeved.

Déhoc’h. Voyez DÀ, premier article.

Déhoü. Voyez Déoc.

Déc’h. Voyez Déac’h.

Déi ou Déhi. Voyez Dézi.

DEisuD(de2syllab., en prononçant foutesles

DIX

lettres, dei-tiad), adj. Ephémère, qui ne dure qu’un yiuT. Eunn dernen deiiiad en deùz bel, il a eu une lièvre éphémère. Horsdel.éon, détiad.

Deiz ou Déz, s. m. Jour, clarté, lumière que le soleil répand lorsqu’il est sur l’horizon ou qu’il en est pruchc. Es|)jcc de vingt-quatre heures, de douze heures, par lequel on divise les mois et les années. Pl. dciatou ou désiuu (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, dci-siou ou désiou). Né kéd deiz c’hoaz, il n’est pas encore jour. N’heUinn két kouska 4pdd ann deiz, je ne pourrai pas dormir pendant le jour, ba c’houlnu deiz, au point du jour ; à la lettre, a i.i :MifcnE jocr. Eunn deii prmdez, un jour ouvrable ; h la lettre, unjocb TOI s LES jolrs. E kreiz ann deiz, en plein jour ; à la lettre, M’ miliei’ ir, toca. Uioue’h ann deiz, au jour le jour, à la journée ; à la lellre, selon le jocr. Démaléoch, pour deiz mdd d’éhoc’h, bonjour, salut du matin. Hors de Léon, dé. Pour le plur., en Trég., deio, en Van., deleu ’ l’un et l’autre de 2 syn.,(ie-ioou de-ieu). On dit aussi di, dans les composés. — En Galles, deiz. H.V. Voy. DisOl ,DiLLN,etc.

’ l)ÊJA>Ki>' ou Déjaxdeix, v. a. Railler quelqu’un, le plaisanter. Se moquer de quelqu’un. Part. et. (V’annes.) Voyez Goapaat.

Délez, s. f. Vergue ou antenne, pièce de bois longue et ronde, qui est attachée au mal d’un vaisseau pour soutenir la voile. Pl. délésiou (de 3 syll., dé-lé-siou]. Torredeo anndélezvrdz, la grande vergue est cassée. Hors de Léon, dclé.

Délfz. Voyez Dérez.

Délia (de 2 syll., de-lia), et, plus ordinairement, Deli.odi (de 3 syll., de-lia-oui), v. n. Pousser ou produire des feuilles. Ramasser des feuilles mortes pour en faire de l’eograis. Part, dclict ou deliaouel. Xé kéd c’hoaz delied ar gwéz,es arbres n’ont pas encore poussé des feuilles. On zcUaoitiiñd éatyWs sont allés ramasser des feuilles Ondit aussi (icitaoua, à l’inflnil.

Deliaoi i. Voyez Délia.

DEiiNorrzou Deliavlz (de ’i syW., de -liaouh :

ou de-1ia-vuz), adj. Couvert, garni de 

feuilles. Voyez Deliennee.

Délier (de 2 syllab., de-lien), s. f. Feuille. partie de la plante qui en garnit les tiges et les rameaux. Pl. dcUou. Anaoud a ril-huann delicn-mañ ? connaissez-vous cette feuille’ ? Z>a goitéz ann deliou, à la chute des feuilles.

Deliennee (de 3 syll,, de lien-nek), adj. Feuillu, qui a beaucoup de feuilles. Qui a de grandes feuilles. Voyez Delhoccz.

Déli.n, s. m. Briquet, petite pièce de fer acéré pour tirer du feu d’un caillou. Pl. ou. — Voyez Télen, harpe, dont le briquet alaformeet d’où lui vient probablem. son nom. H.V.

Deliô-rîd, s. m. Lierre, plante qui rampe. Ce mot est du dialecte de Vannes et ne peut venir que de delio, pour deliou, feuille, et de rid, pour réd, trois, personne du prés, de l’indic. du verbe irrégulier rédck, courir. Voy. Ilio.

Dellézek, adj. Remarquable, qui se fait remarquer, qui est digne d’être remarqué-