Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/261

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DEM

Eur Mifgen àellézeg eo, c’est un sermon remarquable. II. V.

Dellézout, V. a. Mériter, être digne de... Se rendre digne de... Acquérir. Part. et. Kalz meûleùdiou en dci’iz dellhci, il a mérité beaucoud d’éloges. Euvn lianô Icacrcn dcûz dellétcd drêlU ràd ôbériou, il a acquis de la gloire par ses bonnes actions. Voyez Üellit.

Deixëzuz. Voyez Delliülz.

Dellid. Voyez üelmt.

Delliddz, adj. Méiitoiro, qui mciile récompense. Uellidu : brdz eo annahizeit, l’aumône est fort méritoire. Quelques-uns prononcent dellézuz.

Deilit ou Dei-lid, s. m. Mérite, ce qui rend digne d’estime, de récompense ou de punition, en parlant îles personnes. En parlant des choses, ce qu’elles ont de bon cl d’estimable. Valeur. Vertu. Importance. Pl. ou. Dioucli hô lellid é vézô gvéud enn lia keñccr, on vous traitera selon votre mérite. £ii ;: « eimn deliit brdz co, c’est d’une gronde valeur, d’une grande importance. Voyez Deilézout.

Delt, adj. Humide, en parlant des étoffes, du linge, etc. Moite. Dell eoc’Imaz al lieyi, la toile est encore humide. Voy.LEiZjS^art. et CiLftB.

Delta, v. a. et n. Kendre ou devenir humide, moite, en parlant des étnfl’es, dn linge, etc. Part. et. Ma na dennid hô saé aU’sc, é teùi da zella, si vous n’ôtez votre habit de là, il deviendra moite. Ann douar co en deûz delted ho poulou, c’est la terre qui a rendu vos souliers humides.

Deltôm, s. f. Humidité des habits, du linge, etc. Moiteur. — Fraîcheur du soir ou du matin. II. V.

Debi. A’oyez T).m.

Dem-vélen. Voyez Ram-vêlen. H. V.

Déma.Stein. A’oyez Damañti.

Demebc’rer. Voyez Dimerc’her.

Démeurs. Voyez Dihelrs.

  • Démézel, s. f. Demoiselle, terme devenu

commun à toutes les lilles de bonne famille, et parleqrrel on les dislingue des femmes ma riées. Pl. di’mczelled. Ann démézcl-zé né kél gwisked er chiz névez, celle demoiselle n’est point habillée à la nouvelle mode. En adressant la parole, on dit ta jn(’ :t/, mademoiselle. Quelques-uns prononcent d(’mc’ :(’(pour démézel.

Démézellik, s. f. Femmelette, homme efféminé. PI. démézellédigou. H. V.

Démézi. Voyez DiMizi.

Demc’hoarz-drouk, s. m. Ricanement, action de ricaner ou de rire à demi, soit par malice, soit par sottise. H. V.

  • Demm, s. m. Daim, bêle fauve, plus petite

que le cerf. Pl. éd. En N’armes, diiemm, nom qu’on y donne également au chevreuil.

  • Demmez, s. f. Daine, femelle du daim. Pl.

éd. En Van.,duemmcî,|nom qu’on y donne éga-Itmentàla chevrette ou femelle du chevreuil.

Demwknn, adj. Blanchâtre, tirant sur le blanc. Ëur zaé deni wcnn é dtia, elle avait une robe blancIriMre. Voyez Gwenmud.

Demzu, adj. Noirâtre, qui tire sur le noir.

DEN

o.y.

Basané. — Foncé, couleur chargée tirant sur le brun. II. V. Ëur zaé demzu é dé von, elle avait une robe noirâtre. Eul liou demzu en dcûz, il a le teint basané.

liEsiziAAT, va. el n. Brunir, rendre on devenir brun. Part. demzuéet.oy. DM et Dcaat.

Dén, s. coin. Homme, animal raisonnable. L’homme en général, l’homme et la femme. Personne. Persormage. Individir. Au lieu du plur.qiiimanqucà ce mol— ’et qui csl dénion en Gall. II. V.) on se sert du mol lùd, gens, nations. Eùz a zouar co gréad ann dén, rh<imme est faitde terre. Eimn di’n, un homme, une personne. Ann dén, les hommes. les gens. A’eiiz dén enn ti, il n’y a personne dans la maison. Le plur. Ixld s’emploie encore pour parents, famille. Skrivad’hé dàd, écrire à ses parents, à sa famille.Voy.GocR.GwAz, l’^' art., ctDzAc’ii.

Dén--dr, s. m. Homme émancipé, qui jouit de son bien, de son revenu..M.ijeur, qui a atteint l’âge porté par les lois, pour user de ses droits el jouir de sa fortune. Pl. Idd-adrd. Gréad eo dena-drti, il est émancipé. Diskléricd eo béd dén-a-drd, il a été déclaré ma jeur. Ce composé signifie, à la lettre, homme

DE CHOSE ou de FORTCNE.

DÉ.-y-A-iLiz, s. m. Ecclésiastique, homme qui fait partie du clergé. Clerc. Pl. tùd-a-ilix. üén-a-iUz eohévdb, son (ils est ecclésiastique. Co composé signilic, àlalellrc, noMMED’Ér.i.isE.

ÜÉIS-AKN0Ü.N, s. m. Habitant d’un endroit de la terre diamétralement opposé. Au pl. Uid-annoUn, les anlijjodos. Ce mot est formé de dén, homme, de l’article ann, et de dovn, abîme, en conslruclion noun- H. N.

Dén-a-vor, s. m. Homme de mer. Marin. Navigateur. Pl. idd-avÔT.

l)ÉN-A-vRtzEL, S. m. Gucrricr, celui qui fait, qui aime la guerre. Militaire. Soldat. Pl. idd-a-vrézel. Ce composé signifie, à la lettre,

HOMME DE GUERRE. VoyCZ BrËZÊLIAD.

Dén-diouc’h-td, s. m. Hcros. (Corn). En Léon, il signifie matamore ; crAne, homme qui ne craint rien et qui se fait un devoir de tout braver. Pl. tiid-diouc’h-téi. H. V.

Dén-iaoüañk, s. m. Jeune homme, homme qui n’est pas âgé. Homme qui n’a pas été ma rié. Garçon. Célibataire. Pl. Itid-iaouañk-Eunn dén iaoiiañg eo, c’est un jeune homme. Tiidiaouañg iñd hô daou, ils sont garçons, célibataires Ions les deux. On dit aussi /wofr-iaouañfc.

Dén - jE.NrrL-BR.iz, s. m. Paladin, ancien grand seigneur. Pl. lùd-j(ñlil-vrdz. H. V.

Dén-jiArc’h, s. m. Centaure, animal fabuleux, moitié homme el moitié cheval. Pl. lùdvarc’h. En Galles, warc’/i-zc’n. ll..

Den-vleiz, s. m Loup-garou, homme que le peuple suppose élre sorcier, et courir les rues el les champs transformé en loup. Ogro, monstre imaginaire. Pl. tdd-vUiz. A la lettre, HOMMK-i.orp. Voy. tinÉU-vi.Eiz el Bi.eiz-gar6.

Dén, V. a. cl n. Tetcr, sucer le lait de la mamelle d’une femme ou de la femelle de quelque animal. Paît. cl. Al Irùé ua zén mut lié vamm, le veau ne tète plus fa mère. Roid