Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/373

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GOl]

ttiarchcr (louccmciit. Voyez DiunoLz et Sioix.

GütlSTADIK ou (JWKSTADIK,.lllv. Tuut dl)U-

ccmciit. Fort (loueenieril. (/est un dimirnitif du précédent. /(gousladik, klañ lo ho lad, allez fort dDueement, votre père est malade.

  • (ioiisTM-, s. m. Poignard. Stylet. Uiigue.

PI. ou. Voyez Dag et Godu-glè/.é.

  • GorsTH.v, V. a. Poignarder, fr.ippcr avec

un poignard, un stylet, etc. l’art, et. Voyez IVagi.

  • CiorsTiiF.R, s. m. Celui qui poignarde,

qui frapce avec un poignard^ un slylet, etc. PI. ien. Voyez Dager.

  • GoisTiLiK, s. m. Sarnac, espèce de petit

poignard. H. V.

Ü01IT. Vciyez Goi’/.otiT.

GoiVEZ. Voyez Goiizout.

GÔDZ, adj. Fermcntatif, qui a la vertu de fermenter. Voyez Gô et Ciôi.

Goczanv ou Gouzav, s. m. Souffrance, douleur, état de celui qui soutTre. Patience, vcrlu qui l’ait supporter le.s douleur^, les ailversités, etc. Ce substantif est peu usité ; mais voyez les dériés. En Vannes, gouc’liuûv.

GoDZAÑvi ou GoizAvi, ct, par aljus, God-ÏAÑV, V. n.ct n. Souffrir. Endurer. Supporter. Tolérer. P.itientcr. Part. et. Uiskoaz na c’houzañvinn kemeñl-sé, jamais je ne souffrirai cela. Ar gnrañtez a c’houzanv pép Ira, l’amitié, la charité supporte tout. Un na helUtliu kct gouzavi eunn nébeùl’i ne pouvez-vous paspatienler un peu ? En Vannes, (/ouc’/ianrein.

GoiZA.Nviz ou GouzAVL’z, adj. Souffrant, qui soulTrc. Endurant. Patient. Siipporlable. Toléralile. Né kétkergouzauvuz hag hé vreûr, il n’est pas aussi souffrant, aussi endurant que son frère. A’e két gotizafwuz ar péz a liviiid azé, ce que vous dites là n’est pas suppurlable. En Vanrces, gouc’hanvuz.

Goi :zAV. Voyez Goczanv.

Gouzavi. Voyez Gouza.ñvi.

GoDZKL. Voyez Golzer.

Godzélh. A’oyez Goüzéria.

GoDZER, s. m. Litière, paille que l’on met sous les bestiaux. C’est aussi la litière que l’on met à pourrir dans les chemins et dans les cours des fermes, pour en faire du fumier. Va ârouc’ha (/u-.izcr ifid cal, ils sont allés couper «le quoi faire de la litière. Plusieurs prononcent gmi%e. Voyez Karuën et Goüsiadh.n.

GouzÉni’. (de 3 syllab., gou-zé-ria), v. n. Couper de la bruyère ct autres choses propres à faire de la lilièro, pour la faire pouirir ensuite dans Us cours et dans les chemins. Part. gnuzérkl. Plusieurs prononcent gouzéliu. Voyez (ioi siA.

GouziA. Voyez GouzizA.

GouziEiN. Voyez Gouziza.

GouzlE^, s. f. Serein, vapeur froide ct dangereuse, qui tombe au coucher du soleil. Voy.

(JLIZIEN.

GorziriAD, s. m. Ëpieu, espèce de lance dont on se sert pour la chasse du sanglier. Pl. on.

Gouziza, v. a. cl n. Baisser. S’abaisser. Diminuer. Devenir moindre. Gouzizcd eo ann

GOZ

’M :

avel, le vent s’est abaissé. Hors de I.éon. gouzia, ct, en Van., ^ouricin. Voy. Izêlaat.

GoLZOLK ou CioczouG, S. m. Cou, la partie du corps qui joint la léîe aux ipaules. Gorge, ta partie du <levunt du cou. Lammoud a rtt d’Ile c’Iiouzouk, je lui sautai au cou. Lakiiait a léaz hé droad war va gnuzuug, il me mit le pied sur la gorge. — Ober ar gouzouk, se rengorger, affecter u :i air (le fierté. Kacr é deux ôber ar gouzoug, é uuzeur r.rvdd pélrd eo, elle a beau se rengorger, on sait bien ce qu’elle est. H. V. Hors de Léon, gnuk.

GouzocGAD, s. m. tlorgée, la quantité de liqueur qic l’on peut avaler en une seule fois. PI. ou. Hors de Léon, go^ikad.

GiuzoLGE.N, s. f. Collerette, petit collet dont les femmes se couvrent la goi ,’0 et les épaules. Gorgerette. Mouchoir de cou. — Gorgerin, partie de l’armure qui couvrait la gorge d’un homme d’armes. H. V. Pl. gnuzuugcnnou. — En gallois, gouzougen. H. V.

Golzocgs.n-c’han, s.f. Palatine, fourrure que les femmes portent sur le cou en hiver. H. Y.

GouzoüME.>’. Voyez Koizoimen.

GoüZOUME.N.M. Voyez IvOL’ZOL’.MENXI.

GouzocT pour GwÉzoL’T, non usité, V. a. Savoir. Connaitre. Être instruit de. Part, gwézcl. l’étrd a ouzoch-hu a nciez’} que savezvousde nouveau ;’ Né oar nétrd, il ne sait rien. — Dans les vieux livres, ne gonn kéd, ct dans l’usage actuel, né cliuxtnn kéd, ou né outm kéd pour né ouzoun kéd pareillement usité, je ne sais pas, j’ignore. II.V.. fi drd-zé cmeùz g^vézel kerkouls ha c’houi, j’ai su cela aussi bien que vous. Uép gouzoïid d’in, à mon insu : à la lettre, sans savoir a moi. Gouzotid a ra ann drd-zé dreisl-penn-biz, il lésait sur le bout du doigt. Quelques-uns disent çouîrcr ou ^ouïe : , à l’inlinitif. En Tréguier et Vannes, goul.Vàil. gwiel. Voyez Gwiziéuez.

GouzvEz. Vojez le mot précédent.

GôvEL. Voyez Gofel.

Goz, s. f. l’aiipc, petit animal qui vil sous terre. Pl. éd. Hors de Léon, gô. Pl. gôed.

GôzA ou GozÉTA, v. n. Prenlre des taupes. Faire la chasse aux taupes. Part, gôzel ou gàzélcl.

GozARD, adj, et s. m. Celui qui a le teint et les cheveux foit noirs. Pour le plur. du subst., gùzardcd. Voyez Goz.

GozAiiDEz, S. f. Femme qui a le teint et les chevcu. fort noirs. Pl. éd.

GôzER ou GozÈTER, S. m. Taupier, celui qui fait son état de prendre des taupes. Pl. ien.

Ci07.tr. Voyez Gôz.

Gl^zÉTER. Voyez Gôzer.

GuziK, adv. «.^uasi, presque, h peu près, peu s’en faut. Aoyezllouoz, dont G "izik est le diminutif. H. V.

GôzLNEL, s. f. ïaupière, piège pour prendre des taupes. Pl. gozunellou.

Ora, seconde personne de l’impératif du verbe ôber, faire. Gra e.U le radical de toute cette conjugaisou ; mais le g initial se perd